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Discussion : Carhaix-Plouguer : JENNY (française – blonde)

  1. #


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    mai 2014
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    Citation Posté par plumeva Voir le message
    L'annonce a disparu, elle n'a pas duré longtemps....
    Citation Posté par Evolution Jean Voir le message
    Interruption de la ligne. Motus et vivendi ! C’est fini. Terminé ! Râpé ! Un mirage. Une illusion. Je suis Grosjean comme devant, derrière et sur les côtés. La pouffiasse n’existe plus, escamotée, disparue à tout jamais. Toucher du bout du doigt une nana qui n’existe plus, c’est comme regarder une de ces étoiles dont on nous raconte qu’elles sont éteintes il y a un millénaire. Comment expliquer à mes yeux indifférents aux lois de la physique que quelque chose qui brille aussi fort est mort depuis longtemps. Pareil à ma bite en mesurant la vanité de ses espoirs, à qui on promettait mille folies, elle peut pas comprendre que celle qui lui titillait la gonfle à l’instant a l’outrecuidance de ne plus exister !
    http://www.wannonce.com/annonce/jeun...e-23029987.htm
    La rencontre n' a pas été consommée. L'annonce n'existe plus. On ferme !

    Bravo pour les qualités littéraires de son auteur. Cela lui vaudra ma nomination au concours des meilleures EV !

  2. #


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    mai 2014
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    bravo !!
    c' est pas toi qui écrit dans brigade mondaine de Gerard de VILLIERS ?

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  1. #


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    février 2015
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    Citation Posté par Evolution Jean Voir le message
    Un pigeon dodu vient se jucher la gorge gonflée sur l’appui de ma fenêtre. Son territoire, à icelui c’est pas le port de pêche tout proche, trop fréquenté par les autres colombins, mais les quartiers huppés, discrets, là qu’on trouve des miettes de croissant sur les terrasses et les rebords de croisées. Je lui souris. Première fois que je souris à un pigeon. Il me regarde sans s’émouvoir. On reste un bout d’instant ainsi, perclus par je ne sais quelle langueur bienfaisante. Et alors je me rappelle de mon abouchement de tout à l’heure avec une certaine Jenny. Génie l’essoreuse !
    Une rurale du Centre-Bretagne. Mais cela dit, c’est la vraie jeune fille moderne, salope et délurée. Une bineuse de Carhaix-Plouguer, dans le Poher, important territoire de la Cornouaille, enserré entre les monts d'Arrée au nord et les montagnes Noires au sud. Là où siègent les fesses qui valent des fiels chats roux. Ça va me faire une belle trotte pour la rejoindre. Qu’importe, cette partie de fion qui se profile, dans l’immédiat, je la vis par la pensée, échafaude mille jolies péripéties agrémenteuses. D’ailleurs j’inventorie tant et tant de combinaisons, adaptables à tant et tant de circonstances diverses, qu’il ne s’agira plus à proprement parler d’improvisation.
    C’est fin de semaine dernière que j’ai alpagué la souris des champs, à travers une publication aguicheuse accompagné de fragments de photos évocatrices en proposant des petits couchers fripon, moyennant une subvention de quelques z’euros. Immédiatement, ça me flanque une volée de kilowatts dans les roustons. Des images qui réclament des érections anticipées. J’en ai les yeux, la bouche, les mains, le slip plein d’ardentes convoitances. Des seins de madone, des hanches de violoncelle, un triangle où je m’engloutirais plus facilement que dans celui des Bermudes ! Et une peau satinée marquée par un reste de bronzage ! Des genoux parfaits, ce qui est rarissime chez les femmes. Généralement, elles clochent par les rotules ! Elle se dit magnifique du haut de ses vingt-deux berges et de son mètre septante. Elle aspire à une rencontre sensuelle et coquine dans une tempérance discrète au fond de sa chambre propre et chauffée. Sa proposition est de venir prêter chatte forte à un gentleman qui saura combler ses désirs et lui donner du plaisir.
    Sa première bafouille est assez circonstanciée, en annonçant avoir des prédilections pour le caressage de partout, le bouffage de chatte, le léchage de fion, ça frappe l’imaginance, mais elle réprime l’enculage de quelque manière que ce soit. L’accès à sa grotte embrumée ne sera réservé qu’aux braques en costume de plongeur. Rien de sale. L’intimité sans tapage, l’enregistrement sismique de l’âme. Elle, son truc, c’est le câlinage de bon aloi. Respectueux et respecté. Bien sous tous ses rapports.
    Après lecture de ses prérequis, je pense en effet que le moment de passer à l’action est arrivé. Le blabla préalable, c’est comme les préfaces des bouquins, les frangines n’y font presque pas attention. J’ai hâte d’entrer dans le vif du sujet. Et ce sujet possède tout ce qu’il faut pour qu’on n’ait pas envie d’entrer en contrition à l’abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer. C’est textuel mon genre de jeune fille. Le gabarit, les loloches, sa gentillesse, sa frimousse… Dieu avait les mêmes goûts que moi quand il a créé celle-ci. Alors, je me pose en candidat émérite pour une visite de sa tanière copulatoire. Je lui retourne mon agrément à toutes ses conditions impérieuses, accompagné de mon épicurisme euphorisant.
    La pastorale, par de très brèves phraséologies sans civilités superfétatoires, dans un français dégueulasse comme si elle l’avait vomi, m’octroie en deux interjections, une confrontation factuelle ainsi que le zéro-sept de son téléphone sans-fil. C’est par le truchement de celui-ci, que je lui confirme mon immigration en ses terres la veille de nos ébats prémédités. Elle s’en réjouit et me taloche en retour qu’elle me fera parvenir compendieusement l’adresse de l’endroit de notre tamponnement. Je n’attends que pour. Ma langue piaffe d’impatience. Je salive à vide.
    Ce qui me tournibocale le plus fortement, c’est que le lendemain de la veille qu’est aujourd’hui, je n’ai toujours pas réceptionné d’instruction pour rejoindre la gentilhommière de la ramoneuse armoricaine. Voilà qui est d’un strabisme convergent, autrement dit, qui est louche. J’ai soudain un amorçage de détresse dans le fondement. Je commence à me demander si j’ai pas forcé sur le sirop d’optimisme. D’accord, j’ai reçu quelques rebuffades au cours de mes chasses à la belette, mais je dois avouer que j’ai eu bien plus des avantages. Avec les femmes c’est ça : on ne peut jamais prévoir par avance leurs réactions. Y’en as qui font des risettes larges comme ça et qui te cassent leur parapluie sur le râble dès qu’on leur propose l’apéritif… et puis d’autres qu’on prend pour la petite sœur Thérèse et qui se déshabillent pour un oui ou pour un non. Et à propos de celle-ci, du coup, le doute ma bite, me déballera-t-elle sa paire de nourricières ? Sachant que pour une nana de ce tonneau, je suis qu’un épisode dans sa trajectoire.
    Les gens aiment les contes de fées. Moi non plus : j’ai hélas passé l’âge. Sans déductionner profondément ni davantage, avec mes deux pognes et mon palpitant je saisi ma machine Electre-au-nique à texter les sexes tôt en écriture démocratique avec accompagnement digital et diligente une demande en bonne et due forme à la gente dame déburneuse afin qu’elle me fasse parvenir par retour les coordonnées bucoliques de son habitation pour y subir ses aimables prouesses plumardières. Un enquièrement rédigé d’un ton plus que mesuré avec démonstration de toute mon amabilité congénitale. Ça, c’est l’abaissé du métier. Toujours rester poli ! Mais, bernique mes burnes, oui !
    Mât cache bonne eau ! Une paire d’heure se sont écoulées depuis mon rapport téléphonique et, comme je le subodorais, c’est effectivement le silence entier de la Bretagne profonde éteinte qui me répond. Et le silence de celle qui ne se manifeste est impressionnant. Même vexant ! Ça réprime mes ardeurs. A priori elle m’encule moralement, physiquement, civilement, et sans les honneurs militaires. La duègne du cul est aux abonnés absents. Mutisme radio ! Interruption de la ligne. Motus et vivendi ! C’est fini. Terminé ! Râpé ! Un mirage. Une illusion. Je suis Grosjean comme devant, derrière et sur les côtés. La pouffiasse n’existe plus, escamotée, disparue à tout jamais. Toucher du bout du doigt une nana qui n’existe plus, c’est comme regarder une de ces étoiles dont on nous raconte qu’elles sont éteintes il y a un millénaire. Comment expliquer à mes yeux indifférents aux lois de la physique que quelque chose qui brille aussi fort est mort depuis longtemps. Pareil à ma bite en mesurant la vanité de ses espoirs, à qui on promettait mille folies, elle peut pas comprendre que celle qui lui titillait la gonfle à l’instant a l’outrecuidance de ne plus exister !
    Alors là, je nage dans une piscaille emplie de goudron fondu, je déteste les lapins. Dans cette activité, ils fleurent souvent le civet. Les testicules m’entombent, de même que leur balancier de sustentation. Après, pécher dans la fosse à anguilles, peu de chance de sortir la truite de sa vie, faut reconnaître ! Me revois le ramier de ce matin et décrypte son œillée prémonitoire qui me disait que j’allais me faire pigeonner par une pigeonne malfaisante. Je souris doucement… Faut pas que je m’esquinte le tempérament. Adonc, en moi, l’envie de m’échauffer la bile concurrence férocement l’excitation pour la prospection d’une dissemblable aventure.

    http://www.wannonce.com/annonce/jeun...e-23029987.htm
    Bravo de Nantes pour cette EV

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