La conquète d’Alessia.
En terre Charnel, en l’an grâce troisième, au premier jour de la fête des pairs.
Je suis venu échanger quelques écus pour entrer dans la luxueuse demeure du Noble David, afin d’y amuser ces demoiselles et sa clientèle mais aussi sous les dentelles dégrafer les jarretelles.
Alors tel un troubadour entouré de sa cour, il me faut trouver un tour pour faire la cour à la Belle Alessia enfermée alors dans sa tour au premier étage.
Dépité par son absence, il ne me reste qu’à me consoler de piteux baisers enivrés des premières coupes avalées avec quelques effrontées.
Jusqu’au moment où d’une extrémité à l’autre du Royaume du Charnel, nos regards se sont croisés, figés, aimantés, suppliés. Et tout ce qui nous entourait vola en éclat. Un moment le temps s’arrêta, nous laissant serré l’un et l’autre dans les bras.
Alessia ne me quittera pas à partir de ce moment là, m’enmenant avec elle, derrière ses pas, partout où elle ira.
A mes yeux… et visiblement à beaucoup d’autres aussi, elle était si belle dans sa tenue blanche qui lui seyait à merveille sa silhouette gracieuse au rythme de ses pas perchés sur ses talons aiguilles. Son visage étincelant se voile par le balancement de sa très longue chevelure noire mais nos yeux ne se quittent pas, cherchant au plus profond de nos âmes les raisons de ce profond attachement.
Instinctivement nos bras s’enlacent et nos pieds se déplacent en parfaite harmonie pour commencer la danse jusqu’à la transe commune qui verra nos corps se dénuder au fur et à mesure.
Elle portait la longue robe blanche de soirée, puis elle est revenue avec son short en jeans et un top laissant largement apparaitre son ventre et son piercing ainsi que son tatouage au bras.
Le déhanchement se fait plus frénétiquement, nos corps s’entrechoquent cherchant à arracher encore ce qui enfreint notre désir profond de ne plus être qu’un seul corps.
Dès lors elle retire le jeans et le top ne laissant sur elle qu’une très fine dentelle blanche couvrant sa poitrine et sa partie intime, laissant mes paumes s’y glisser délicatement. Délivré de ma ceinture, mon pantalon se baisse ne laissant plus à mon tour qu’un peu de coton par discrétion aux regards portés sur notre arrogance d’être ainsi presqu’accouplé sans plus tarder.
Les cris de joie (ou d’effroi si j’en crois Sieur Tye) nous rappellent à la raison : je délivre Alessia de mon emprise et l’on s’enivre à nouveau avant de reprendre des heures durant le rythme de la dance à la Pole Dance marquer le rythme de nos cœurs passionnés et nos baisers.