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Discussion : Bruxelles : Mauvaise passe pour les filles (Crise dans les quartiers chauds)

  1. #


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    novembre 2007
    Localisation
    Liège
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    104

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    scandaleux !!!!!!!!!!!!!!

  2. #


    Inscription
    décembre 2007
    Localisation
    Bruxelles
    Messages
    1 293

    Par défaut

    Je me ballade parfois dans le coin (nuit) et n'ai vu aucune fille proposer la passe à 10 €.

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  1. #


    epok_mind Guest

    Par défaut Bruxelles : Mauvaise passe pour les filles (Crise dans les quartiers chauds)

    Salut,
    Je viens de tomber sur un article du soir paru hier: Mauvaise passe pour les filles.
    http://www.lesoir.be/regions/bruxell...s-749458.shtml
    Il parle de Nigériane faisant de passe à 10€(crise oblige). Cela me paraît vraiment bizarre vu que je suis passé par là la semaine passée.
    Infos ou Intox?

    Bruxelles. Vent d'inquiétude chez les anciennes prostituées de Saint-Josse et Schaerbeek: les nouvelles venues proposent des passes à 10 euros. Il s'agit d'une filière nigériane, explique la police fédérale. Les deux communes planchent sur un projet pour mieux encadrer la pratique.
    Mauvaise passe pour les « filles »

    La situation des prostituées semble s’aggraver depuis quelques semaines. La concurrence est rude, presque « déloyale ». © Le Soir.

    Comment voulez-vous que l'on continue à travailler dans ces conditions ? »

    Carine a vingt ans de prostitution derrière elle, mais elle dit ne plus reconnaître son « métier ». Depuis des semaines, elle se plaint d'une « concurrence déloyale », celle que lui livrent, à elle et aux autres prostituées du quartier des rues des Plantes et de Linné, à cheval sur les communes de Saint-Josse et Schaerbeek, les filles qu'elle identifie comme étant d'origine nigériane et ghanéenne. « Elles tapinent à 10 euros la passe ! s'étrangle-t-elle. Comment peut-on accepter de pratiquer des tarifs pareils ? Le problème, c'est que ça commence à se savoir. Les prix circulent sur des forums sur internet ».

    Du coup, explique-t-elle, les clients refusent de payer les tarifs pratiqués par les habituées, « bien qu'ils aient déjà baissé ». Parfois, les « rapports » finissent dans la violence. « La semaine dernière, un client a voulu m'étrangler quand je lui ai demandé 30 euros. Et j'ai entendu que des collègues s'étaient fait poignarder ».

    Dans le même temps, la baisse des tarifs pratiqués ne s'accompagne pas de celle des loyers. Carine évoque des locations hebdomadaires de 700 euros. « Comment voulez-vous que l'on survive dans ces conditions en travaillant correctement ? se demande-t-elle. Du coup, certaines filles sont obligées de travailler à plusieurs par carrée, alors que c'est interdit ».

    Des sources policières confirment que les prostituées dont parle Carine sont essentiellement d'origine nigériane. Elles feraient partie d'un vaste réseau qui se déploie dans toute l'Europe à partir du Nigeria, en passant par la Libye. Les filles qui exercent à Bruxelles seraient pour la plupart domiciliées à Anvers à la fois pour des questions de discrétion et, aussi, parce qu'on y parle davantage anglais qu'à Bruxelles.
    Un système pyramidal

    Elles intègrent la filière via des « mamas », elles-mêmes anciennes prostituées qui ont racheté leur liberté, pour une somme variant entre 10.000 et 15.000 dollars (entre 7.000 et 10.500 euros). Toujours selon notre source policière, elles seraient « conscientes » de l'activité qu'elles sont amenées à pratiquer, tout en méconnaissant les conditions dans lesquelles elles l'exerceront.

    « C'est un système pyramidal, explique-t-on. Après quelque temps, les filles rachètent leur liberté pour devenir à leur tour “mama” en payant entre 40.000 et 65.000 euros à leur protectrice ».

    Du côté des communes de Saint-Josse et Schaerbeek, on dit travailler à un projet urbanistique commun destiné à lutter contre ce type de prostitution. Non pour l'éradiquer, mais pour le contrôler. « Pour les anciennes prostituées, qui sont bien souvent propriétaires de leur logement, on souhaite travailler avec les AIS (Agence immobilière sociale) », explique le bourgmestre de Saint-Josse, Jean Demannez (PS). Le principe consiste à gérer leur bien et à leur permettre d'arrêter plus tôt. Il raconte ainsi avoir récemment reçu une prostituée de 76 ans, toujours en activité. « Il y a quand même des limites », conclut-il.

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