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Discussion : La crise de la quarantaine, ça vous est arrivé ?

  1. #


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    octobre 2014
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    France
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    1 134

    Par défaut Oh Mon Dieu !

    J'avoue avoir commencé ma crise de la quarantaine à 30 ans ! Et visiblement je n'en guéris pas ! Justement j'ai mon Amant Officiel de 2008 qui m'a contactée cette semaine en faisant semblant de se tromper de numéro de téléphone ( sur mon téléphone personnel français ) pour reprendre contact..... puisqu'il est revenu à nouveau travailler dans la région et que nous avions cessé notre relation à l'époque parce qu'il était muté professionnellement. Ça m'a fait sourire. Heureusement que je n'ai jamais changé de numéro de téléphone ( mon numéro de portable va fêter ses 20 ans au mois de novembre ) et je vois que certains de mes anciens Amants Officiels l'ont gardé ! Enfin cet Amant là avait commencé sa crise de bonne heure aussi et visiblement elle continue puisque nous avions juste un an d'écart.

  2. #


    #LCDLP Guest

    Par défaut OSEF

    @morita : on s'en fout, ce n'est clairement pas le sujet ici

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  1. #


    Inscription
    octobre 2006
    Localisation
    Bogota
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    1 305

    Par défaut La crise de la quarantaine, ça vous est arrivé ?

    La crise de la quarantaine, je pensais que cela ne m’arriverais pas. Je pensais que grâce à mes aventures de punter, je pouvais m’échapper artificiellement pour régler mes frustrations sexuelles et répondre à mes instincts masculins naturels de polygamie sans mettre en danger mon couple et ma famille. Il n’en a rien été, j’ai eu ma crise de la quarantaine comme tout le monde. Le problème, c’est que je suis homme d’actions et non d’idées, mes rêves ne restent pas dans l’état de rêve, toute ma vie j’ai toujours œuvré pour les réaliser. Un beau jour, j’ai regardé une dernière fois tout ce que j’avais réussi à construire en 20 ans, une famille avec des enfants qui réussissent, une bonne situation, une belle maison, un compte en banque bien rempli…j’ai tout laissé et je suis parti. Le besoin de liberté et de reprendre ma vie était plus fort que tout cela.

    Comment j’en étais arrivé là ? Une lente dérive, une épouse parfaite…sauf avec moi. Je n’avais droit plus qu’aux reproches quotidiens, j’étais devenu comme son exutoire sur lequel elle pouvait défouler le stress et les problèmes de sa vie. Je m’étais terré dans un sage silence pour ne pas me laisser entraîner dans une spirale de disputes. Je n’avais plus aucune communication non plus avec mes enfants qui s’enfermaient dans leurs chambres pour pouvoir s’échapper dans leurs mondes virtuels de MSN, SMS, Facebook etc… Je me sentais étranger dans ma propre maison, j’avais l’impression de gêner rien que par ma présence. Lorsque j’essayer d’en parler, j’avais droit comme toute explication d’un bombardement de reproches supplémentaires. Pas la peine d’insister, le message est passé.

    Sexuellement, j’étais également dans une lente agonie. Je vivais l’humiliation de devoir supplier pour le minimum vital. Lorsque j’en avais eu marre de supplier, notre vie sexuelle s’est éteinte. Je lui ai fais remarqué au bout de 6 mois, elle ne s’en étais même pas rendu compte. Moi si, cela fut la goutte. Dans ma vie de Routard que vous connaissez sur Youppie, j’étais capable de donner un orgasme à une prostituée rencontrant des hommes à longueur de journées alors que je dégoutais physiquement ma propre femme.

    Je suis tombé sur une opportunité professionnelle en Amérique du Sud et je suis parti, sans dispute ni fracas, en m’assurant que ma famille avait matériellement tout ce dont elle avait besoin. La suite, vous la connaissez si vous avez lu mes aventures depuis un an. J’ai vécu une année de rêve, j’avais enfin retrouvé la liberté et la fierté de pouvoir être moi-même. J’ai vécu les aventures les plus folles dans une ambiance presque exclusivement féminine, vivant avec des étudiantes, sortant tous les soirs avec les plus belles filles dans les endroits les plus branchés de la ville. Je sais maintenant ce que signifie vivre heureux.

    Puis mes responsabilités familiales m’ont rappelé à l’ordre et j’ai du revenir. Je vivais heureux mais ma famille avait besoin de moi. Mes Colombiennes m’avaient appris beaucoup de choses durant cette année là, notamment qu’il n’y a rien de plus important que l’amour de ses proches. Et dans la hiérarchie de valeur des proches, la famille arrive en premier.

    Itinéraire d'un enfant gâté...

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