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Discussion : France : les prostituées indignées d'être cotées sur Internet

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    Citation Posté par Superchaud Voir le message
    N oublions pas que cet article est probablement écrit par qq qui n'est pas très bien au courant de ce milieu et se laisse guider par la préjudice générale de l'activité qu'on partage ici.
    D'accord avec la première partie de ta phrase " cet article est probablement écrit par qq qui n'est pas très bien au courant de ce milieu " Quand à sa suite non, ce journaliste ne s'est pas laisser guider par ses préjugés, mais s'est fait manipuler par l'association GRISELIDIS : voir mon précédent post à son sujet .

    Cette manipulation n'a rien d'étonnant, car cette association dispose de nombreux relais sur Toulouse notamment, cela via la nébuleuse d'ultra - gauche et gauche locale . Faire financer intégralement par les contribuables le budget de fonctionnement d'une telle association, entre autre une dizaine de salariées, cela demande quelques relais locaux / régionaux qui comptent .

    Chris 1983, merci d'avoir souligné ce financement sur fonds public . Cette association argue d'ailleurs de cela pour " justifier " de son sérieux et mission de quasi intérêt général !..... Alors que lorsqu'on lit attentivement ses rapports annuels, ses actions sanitaires et sociales à l'égard des pross sont loin d'être des plus conséquentes : une bonne part relèvent du spectaculaire et " brassage de vent "

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    XXX1 Guest

    France : les prostituées indignées d'être cotées sur Internet

    Des prostituées toulousaines s'indignent d'être « notées » sur internet par leurs clients. Sur ces sites, ces derniers livrent leurs appréciations, souvent graveleuses, en n'hésitant pas à les diffamer et à porter atteinte à leur dignité.

    L'association toulousaine Grisélidis qui vient en aide aux prostituées se dit choquée. Pointées du doigt par leurs ex-clients sur des forums de discussion via internet, les « belles de nuit » s'estiment, elles, discriminées voire diffamées par ces appréciations graveleuses postées sur des sites et consultées par des milliers d'internautes. Pêle-mêle, on y trouve des « prodigieusement ennuyeuse », « une bombe espagnole vraiment nulle », pour les avis les plus softs… Des commentaires, parfois sans retenues, ponctués par de cinglants « n'y allez pas ! » ou simplement « à déconseiller », comme à la sortie d'un mauvais resto. Ce curieux hit-parade du sexe passe mal chez certaines professionnelles de la Ville rose.


    Dernièrement, une prostituée toulousaine d'une trentaine d'années a été accusée par l'un de ses clients de propager des maladies vénériennes. Son client, qui n'aurait pas apprécié la prestation tarifée, a voulu se venger en mentionnant en toutes lettres le prénom, la description physique et le lieu des passes sur un forum. Des détails « susceptibles de mettre en danger la vie de la jeune femme », rappelle un membre de l'association Grisélidis qui condamne ces pratiques tout en reconnaissant que le phénomène n'est pas nouveau. Ce type d'affaires est loin d'être un cas isolé.

    « PRÉJUDICE »
    Sur l'un de ces sites les appréciations et commentaires de clients sont extrêmement injurieux et portent atteinte à leur dignité. Les dérapages verbaux de cette sorte de « guide » du sexe sèment le trouble dans le milieu de l'escorting et sur les trottoirs.

    « Pour ces filles, le préjudice est réel. Car ces réactions peuvent perturber leur activité. Sur l'un de ces sites, un client avait indiqué à tort, à propos d'une prostituée, qu'elle travaillait sans préservatif. Deux jours après, cette jeune femme extrêmement embarrassée a été assaillie de propositions », confie un proche du milieu de la prostitution.

    « Les plaintes pour diffamation sont rares »
    Tous ces commentaires portant atteintes à l'honneur ou à la vie privée peuvent faire l'objet de poursuites judiciaires. « Mais les filles n'osent pas déposer plainte car elles ne veulent pas avoir d'ennuis. Les plaintes pour diffamations restent très rares », poursuit-on à Grisélidis. La peine encourue en cas de condamnation est une peine d'amende de 12 000 €, selon l'article 32 de la loi du 29 juillet 1881, sur la diffamation.


    LIEN: http://www.ladepeche.fr/article/2010...-internet.html

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