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Discussion : Expériences au boulot

  1. #


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    septembre 2010
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    Citation Posté par manrabat Voir le message
    En fait au Maroc, c'est plus dangereux pour la jeune femme
    Et c'est un moment où il faut effectivement faire œuvre de toute son expérience car il faut etre prudent

    Mais quel plaisir
    Vous avez raison de préciser pour ceux qui ne connaissent pas le Maroc.

    En relisant ce que j'avais écrit je conçois que je n'avais pas été suffisamment précis : oui, ce sont les femmes Marocaines qui prennent le plus grand risque.

    Mais quel délice !

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  1. #


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    octobre 2006
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    Par défaut Expériences au boulot

    Violente crise de la quarantaine il y a quelques années, voir fil correspondant. Outre ma vie familiale, c’est également ma vie professionnelle que j’ai remis en question. Le constat est simple : je dépense tout mon temps et mon argent à rechercher une ambiance douce et feutrée en présence de jeunes et jolies femmes qui sentent bon et pour gagner cet argent je me retrouve à passer l’essentiel de ma vie dans un environnement hostile entouré d’hommes sentant la sueur et la testostérone. Autant gagner sa vie directement dans l’ambiance pour laquelle je déploie tant d’efforts. J’ai pensé sérieusement à me remettre en question et à changer complètement de secteur d’activité. Finalement, je me suis résolu à poursuivre dans ma carrière, car j’aurais du mal à gagner dans une autre activité autant d’argent et si facilement au bout de toutes ses années d’expérience.

    Au bout de ma dernière mission en Amérique du Sud, changement d’organisation comme d’habitude pour mon poste suivant. Je fais connaissance de ma nouvelle hiérarchie dans des bâtiments sinistres battus par l’hiver européen. Dans les bureaux, je n’aperçois que des hommes, comme d’habitude. Mon nouveau patron ne s’en cache pas, ce métier n’est pas fait pour les femmes. Je lui laisse raconter ses anecdotes pour justifier son sexisme et ne réponds pas. J’ai déjà ma petite idée, mais je ne lui en parle pas, il découvrira bien au fur et à mesure. Comme d’habitude je dois déployer rapidement une nouvelle organisation loin de la base arrière. Je commence à structurer mon équipe, la première embauche surprend, c’est une jeune femme, jolie de surcroit, mais son CV répond parfaitement au poste. On pense à un hasard et on fait confiance à ma réputation. A la seconde embauche, la DRH vient me voir avec le CV pour me demander ironiquement quelles sont mes critères d’embauche. Il est vrai que j’avais fais très fort, elle a le physique de Karen Mulder. Je lui fais remarquer qu’apparemment il ne s’était attardé que sur sa photo et qu’il n’a même pas lu le reste du CV, car le profil professionnel est parfait. Il reprend le CV et effectivement retourne penaud dans son bureau, c’est ce que l’on appelle se prendre le râteau dans la figure. Je savoure ma victoire, et de toute façon très bientôt je serai loin et je ferai ce que je voudrais.

    J’ai réussi ainsi à former autour de moi une garde rapprochée presque entièrement féminine, même si la base de l’organisation reste totalement masculine. Le résultat est inattendu, j’ai repris gout à mon métier. C’est d’abord un véritable challenge, je me savais attendu au tournant, j’avais intérêt à ce que tout ce passe parfaitement avec mon équipe. Je m’investis à fond pour aider chaque collaboratrice à apprendre ce métier qu’elles ne connaissaient pas. Je passe énormément de temps avec chacune d’entre elle, et c’est un véritable plaisir. Travailler avec une femme est nouveau pour moi, encore plus avec une équipe composée de femmes. J’apprends à apprécier les qualités féminines dans le contexte professionnel. Plus d’épreuve de force pour faire respecter l’autorité, elles me sont toutes entièrement dévouées, se sentant redevables de mes efforts à leur transmettre tout le savoir de mon expérience. Elles sont motivées et rigoureuses, respectant les instructions à la lettre à condition de bien les expliquer. Résultat inattendu, les réunions et autres contacts avec les partenaires extérieurs autrefois houleuses et conflictuelles se passent dans une ambiance particulièrement civilisée de part toute cette présence féminine.

    J’ai du adapter les infrastructures pour ces collaboratrices, attirant du même coup vers nous les rares femmes dans les organisations partenaires. Le déjeuner est un véritable plaisir, je me retrouve avec toutes mes collaboratrices et se joignent à nous les autres femmes. Entouré des seules femmes dans un monde d’hommes, je savoure, retrouvant mes sensations comme en Amérique du Sud, la puissance d’un homme se comptant au nombre de femmes qui l’entourent.

    Je garde par contre tout mon professionnalisme, pas question de foutre la discorde dans le poulailler en draguant mes collaboratrices, même si j’avoue avoir des relations très affectives avec chacune d’entre elles. Pas de zob dans le job, j’ai été éduqué ainsi.

    Mais avec le temps, je reprends des automatismes même dans le travail. Mon détecteur GFE se met à fonctionner à nouveau, et à peu près dans la même configuration qu’en Amérique du Sud, parce qu’entouré de femmes. Je remarque les yeux bleus de la nouvelle employée d’une entreprise partenaire qui m’observe de loin. Je ne fais pas plus attention, mais quelques jours après, je crois l’entendre parler en Espagnol au téléphone. Le lendemain, je la croise à nouveau dans le couloir et l’aborde en Espagnol. Elle me répond effectivement en Espagnol, visiblement ravie. Je discute un moment avec elle, les dés sont déjà joués. Lorsque je la croise à nouveau Vendredi, on discute à nouveau et je sens qu’elle n’est pas prête arrêter la conversation, attendant visiblement quelque chose. Les automatismes sont à nouveau en place, je lui demande ce qu’elle fait ce week-end, et effectivement, elle attendait bien que la conversation en arrive là. Je l’invite donc à sortir dans un bar salsa pour ne pas perdre mes repères. On s’échange les numéros et l’affaire est dans le sac.

    Le Samedi, on passe une soirée sympa dans mon bar salsa, je connais le patron, les musiciens qui jouent et j’avais demandé à 2 copines Colombiennes de passer également avec leur mari. Soirée sympa, elle est visiblement ravie de trouver une ambiance latina. Elle discute un moment avec mes copines qui font le travail pour moi. Je l’invite à danser, tout est comme du papier de lettre. En fait je crois ne jamais être sorti avec une fille sans passer par cette étape, l’expression verticale d’un désir horizontal. Elle est dans mes bras, je sens son désir. A la fin de la soirée, je la raccompagne chez elle et la bise se transforme en baiser à son initiative. Je la serre dans mes bras et prends congé. On n’est pas à un jour près.

    Je l’invite à passer le lendemain chez moi pour diner. Le vin aidant on se retrouve à s’embrasser dans le canapé et le désir montant, je l’amène dans la chambre à coucher. On passe la nuit ensemble mais on se réveille tôt le lendemain pour aller au boulot.

    La scène est comique le lendemain. Je suis à me demander si on se rend ensemble au boulot, mais elle préfère repasser chez elle. Elle me dit qu’il serait mieux de rester discret au boulot, ce qui me rassure. Je la recroise un peu plus tard au boulot avec ses collègues, je lui fais la bise comme si de rien n’était, alors qu’il y a à peine deux heures on était en train de forniquer ensemble. Dans la semaine, je la croise à nouveau en tailleur alors que je suis avec un collègue. Mon collègue me fait une remarque sur le cul de la « nouvelle », et j’approuve en connaissance de cause. C’est là que je me rends compte que les histoires de cul au boulot sont surement beaucoup plus nombreuses qu’on le pense, car les couples préfèrent rester discrets. C’est une nouvelle situation pour moi, mais cette situation de discrétion me plait fortement, ne compromettant pas mes chances avec les autres. JE commence subitement à y trouver beaucoup d’avantages à ce nouveau terrain de chasse, d’autant plus que j’y passe beaucoup de temps. Je commence à regarder les autres femmes au boulot différemment.

    A vrai dire, la seule femme qui m’attire vraiment depuis plusieurs mois est une de mes propres collaboratrices. Mon capteur GFE est complètement perturbé avec elle, j’ai du mal à discerner si elle essaie simplement d’être le mieux possible avec moi mais simplement professionnellement parce que je suis son chef ou parce qu’elle essaie de séduire sentimentalement. C’est encore une limite que je me suis imposée et que je ne voudrais pas franchir pour moment. Mais quand je pense à toutes ces limites que je m’étais fixées ces dernières années et que j’ai franchies au fur et à mesure…

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