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Youppie webcam confinement        

Discussion : C'est pas de la prostitution qu'ils disent !

  1. #


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    janvier 2010
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    Petit up car le sujet est réapparu dans l'émission Enquête Exclusive et visible en replay ICI

  2. #


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    août 2008
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    Liège
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    Bonjour,
    Peut être que "coureuse de dot" convient bien

    Elles ne courent qu'après un seul papa-gâteau alors que nous on aime en avoir beaucoup

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  1. #


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    septembre 2008
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    1 012

    la limite entre "rencontre" et prostitution."

    Jeune femme mignonne sans le sous, cherche homme riche.

    D'un côté, un homme d'un certain âge, au portefeuille bien garni.
    De l'autre, une femme jeune et jolie sans argent.
    Les deux vont pouvoir se rencontrer et "se câliner" via
    un site web américain qui parle d'argent sans complexes, mais refuse le mot de prostitution.

    Ce site qui se prénomme "seeking arrangement"= à la recherche d'un accord, ne tourne pas autour du pot:

    "Nous mettons en relation des riches bienfaiteurs et des belles filles ou de beaux garçons".

    Il est l'un des dizaines de sites de ce type qui foisonnent depuis quelque temps sur la Toile, autour de l'idée du Sugar Daddy, une expression ancienne qui désigne un homme âgé entretenant une jeune personne.

    Allocation mensuelle
    Sur SA, le principe est simple: Sugar Daddy "qui est riche et n'a pas de temps à perdre, cherche quelqu'un à gâter", se décrit, donne les chiffres de son compte en banque et le montant de l'allocation mensuelle qu'il peut verser, de moins de 1.000 dollars à plus de 20.000.
    Il lui en coûtera 50 dollars par mois, plus 1.000 dollars par an pour que le site certifie sa fortune.

    Gratuit pour les femmes
    "Vous êtes mignonne, ambitieuse et jeune, vous cherchez un bienfaiteur généreux à câliner qui peut-être vous apportera une aide financière?". Sugar Baby n'a plus qu'à faire savoir -et c'est gratuit pour elle- combien grosso modo elle attend.
    Le couple va alors se rencontrer, dîner, voyager et plus si affinités.

    "Il ne s'agit pas de prostitution!", s'exclame Brandon Wade, 41 ans, le fondateur de SA.

    "Qu'y a-t-il de mal à vouloir rencontrer quelqu'un de riche qui veut vous gâter?
    Une jeune fille qui sort avec un homme plus vieux, et riche, on la traite tout de suite de prostituée!", s'indigne-t-il.

    "S'il ne s'agissait que d'argent et de sexe, les gens iraient sur un site de prostituées", dit ce diplômé du prestigieux Massachusetts Institute of Technology, "ici, on échange de l'argent contre une relation. S'il n'y a pas d'étincelle entre les deux personnes, rien ne se passe", insiste-t-il.

    L'argent au coeur du sujet
    Mais l'argent, même si M. Wade s'en défend mollement, est au coeur du sujet. Le logo de SA est un coeur rouge barré du signe $ pour dollar et la page d'accueil montre un quadragénaire dont la poche regorge de billets.

    Pour Ronald Weitzer, professeur de sociologie à l'université George Washington de la capitale américaine et auteur de nombreuses études sur l'industrie du sexe, la loi américaine parle de prostitution "quand il y a une transaction directe, sexe contre argent, dont on parle dès le début de la rencontre".

    Dans le cas de SA, "aucun montant n'est spécifiquement demandé", affirme l'universitaire.
    "La plupart des femmes qui utilisent ce site ne se définiraient pas elles-mêmes comme prostituées", dit-il, "mais demandons-leur si, fondamentalement, elles échangent le flirt et le sexe contre un avantage économique, et elles ne peuvent que dire oui", ajoute le sociologue, pour qui SeekingArrangements est "à la limite"entre rencontre et prostitution."

    Selon le patron de SA, 35% des Sugar Babies inscrites sont des étudiantes, qui peuvent ainsi payer leurs études, un chiffre invérifiable et qui paraît élevé.

    Quant aux Sugar Daddies, cherchent-ils la romance ou l'amour tarifé ?
    "Nous ne le savons pas vraiment", dit le sociologue, "mais ce qui est certain, c'est qu'ils ont de l'argent.
    Ils sont avocats, industriels, banquiers, pas le genre de personne à chercher des prostituées dans la rue".
    (afp)

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