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Discussion : Les 10 commandements d'un adultère réussi !

  1. #


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    février 2016
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    Citation Posté par piotr06 Voir le message
    J'espère que tu n'as pas oublié de te gratter vigoureusement parce qu'un eczema ça gratte de folie......( c'est au petits détails qu'on fait la différence....)
    Evidemment

  2. #


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    décembre 2014
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    118

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    Citation Posté par Nettuno7 Voir le message
    Pour ma part l'explication à ma chère et tendre de deux petites plaques d'eczéma surement dues à un aliment consommé le soir même a semblé fonctionner .
    J'espère que tu n'as pas oublié de te gratter vigoureusement parce qu'un eczema ça gratte de folie......( c'est au petits détails qu'on fait la différence....)

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  1. #


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    octobre 2010
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    286

    Par défaut Les 10 commandements d'un adultère réussi !

    1 – Ta cible illégitime discrètement tu convoiteras

    En amont de l’adultère consommé, évitez de couver votre cible avec des yeux mouillés ou la bave aux lèvres. Votre entourage pourrait le remarquer et contrairement à ce que votre cerveau reptilien semble penser, non, le monde extérieur ne disparaît pas juste parce que vous fixez compulsivement une personne du regard. Et en présence de votre légitime, faites gaffe aussi à la mentionnite aiguë : la mentionnite, c’est cette irrépressible tendance à mentionner le nom de quelqu’un pour un oui ou pour un non, avec un degré de pertinence et de logique inversement proportionnels au bouillonnement hormonal suscité par la cible. Comme cette dernière appartient très souvent au cercle régulier de vos fréquentations conjugales, soyez prudent(e). En d’autres termes, taisez-vous.

    2 – La longueur de tes journées tu augmenteras, et de l’anti-cernes à outrance tu consommeras

    Une fois les détails sentimentaux et sexuels de l’adultère réglés (« T’as envie qu’on baise ? », ou « Ma chatte est folle de ta chatte », ou « Quand je te vois j’ai tout mon petit coeur qui palpite dans ma culotte, prends-moi toute, Charles-Henri grand fou ! », ou encore « Tu es merveilleusement bonne. Ma queue t’aime déjà. Niquons. »), le planning se doit d’être rigoureusement blindé. Et ça, ce n’est pas simple, parce qu’étirer une journée déjà pleine pour y caser un temps raisonnable de déshabillage-baise-douche-bavardage-rhabillage-rentrage-à-la-maison, ça tient souvent du tour de force. Si on ajoute le temps de transport à cette logistique déjà chargée, on se trouve vite confronté(e) à une fatigue additionnelle pesante. Il faut le savoir, l’adultère, c’est un full time job.

    3 – Sur l’autel de ton plaisir, tes amis tu sacrifieras


    Si l’adultère se glisse entre des choses un peu prenantes telles que vie professionnelle, vie sociale, vie familiale et autres détails chronophages, il va falloir rogner. Parfois sans pitié. Même si ça fait mal. Baiser en extérieur suppose des sacrifices et une efficacité sans faille, sachant qu’on ne peut pas tout sacrifier non plus. La seule variable sur laquelle vous pourrez agir, c’est celle de vos amis, et cela nécessite de concilier deux paramètres a priori inconciliables : leur indéfectible soutien ET l’utilisation de ces amis comme alibis, ce qui suppose de préserver leur loyauté tout en les voyant moins. Et là, vous marchez sur des oeufs. Car autant ils pourront se sentir flattés de votre confiance et trouveront sympa d’être dans la confidence, autant, à la longue, ils finiront par se lasser de vous servir d’alibi et de témoigner de soirées fictives en votre compagnie alors que vous ne les avez pas vus depuis six mois.

    Une autre solution est bien sûr de jouer cavalier seul : vous n’informez personne, et vous vous démerdez comme un(e) grand(e) pour vous dégager du temps. Et là, bon courage : car l’orgueilleuse satisfaction de ne pas « impliquer » vos amis dans votre immorale conduite – satisfaction qui vous redonnera pendant un temps le sentiment d’être quelqu’un de formidablement intègre qui ne rend pas ses proches complices de ses saloperies – se diluera progressivement dans la gestion hasardeuse de votre adultère. Et en matière de sexe clandestin, ni le hasard ni l’imprécision ne sont de bonnes choses. Le hasard et l’imprécision, c’est ce qui peut vous amener à fouiller frénétiquement dans vos contacts, sous la pluie, à 22h48 un soir de lose, désespérant de trouver une bonne âme qui vous sauve la mise parce que votre plan de soirée était en fait un plan foireux. Bienvenue dans le monde des criminels du cul.

    4 – Un maximum de vérité dans tes mensonges tu inséreras

    Mentez le moins possible : votre cerveau n’est pas fait pour gérer la dissimulation à long terme. Plus vous vous simplifierez la tâche, moins vous prendrez de risques. La gaffe, le recoupement maladroit, tout cela est à éviter. Par conséquent, collez un maximum aux faits tels qu’ils se sont réellement déroulés. Si vous vous débrouillez bien, normalement vous n’aurez qu’à retrancher le sexe de votre récit/compte-rendu. Si vous affirmez vous trouver à tel endroit pendant votre absence, soyez-y. Si vous prétendez essayer tel ou tel restaurant, mangez-y vraiment.

    5 – Après avoir baisé, de bonne humeur tu rentreras


    Personne ne vous a forcé(e) à faire des trucs sales en dehors de votre légitime union. Vous avez choisi cette situation. Et ce choix a été motivé par l’envie de prendre du plaisir (ou de varier les plaisirs). Par conséquent, une certaine dose de bonheur doit en résulter. Dans l’absolu, votre séance de cul interdite devrait donc vous mettre d’excellente humeur. Alors un conseil : ne faites pas la gueule en rentrant chez vous. Ce serait indélicat.

    5 bis – Jamais tes aveux tu ne bâcleras

    Si vous envisagez d’avouer, réfléchissez bien : souhaitez-vous remettre votre couple en question ? La séparation vous semble-t-elle une solution viable ? Votre soudaine envie de totale franchise et de transparence traduit-elle un vrai besoin de sincérité, ou êtes-vous juste sur le point de vous décharger égoïstement d’un fardeau trop lourd sur votre moitié qui n’a rien demandé ? Avouer, ça se réfléchit, ça se calcule. Comme à peu près tout dans l’adultère, contrairement à ce que vous prétendez pour vous défausser. Car non, on n’arrive pas par hasard dans le lit d’autrui… Si on tombait à poil entre les cuisses des gens en trébuchant sur un tapis, ça se saurait. Être infidèle suppose donc un minimum de préméditation, ne serait-ce que pour les aspects logistiques. Le coup du « Je ne sais pas comment c’est arrivé : je marchais tranquillement dans la rue, quand soudain j’ai vu cet hôtel, avec la chambre réservée sous le faux nom que j’avais donné, et puis comme par hasard ma femme/la baby-sitter/mon mari gardait les enfants plus tard ce soir-là, alors je suis entré(e), mais c’était le hasard, en fait, tu vois. Le truc inévitable. », on n’y croit pas des masses, autant vous le dire.

    Alors pour les aveux, préméditez le truc avec autant de soin que vous avez prémédité l’adultère lui-même. Question de respect pour vous-même et votre conjoint(e).

    6 – Sans te plaindre, ta situation tu assumeras

    Certaines personnes ne baisent pas du tout et le regrettent sincèrement. Vous, vous avez plusieurs partenaires. Par pure décence, ne crachez pas dans la soupe auprès des abstinents, ils pourraient mal le prendre. Avec raison. Si vous trouvez votre situation difficile, changez-en : vous êtes largement en position de le faire.

    7 – Le poids de tes fardeaux à ta maitresse ou ton amant tu épargneras

    Dans le cas où votre maitresse/amant est également en couple, vous pouvez bien sûr partager et comparer vos emmerdements logistiques et émotionnels. Mais si vous avez eu l’imprudence de choper au vol un(e) célibataire, il serait de bon ton d’éviter de vous répandre sur les complications générées par cette relation secrète : vos galères de timing, vos journées trop courtes, votre fatigue consécutive au transport, votre conjoint(e) qui vous tape sur les nerfs et a des doutes, vos enfants qui ne vous épargnent pas, tout ça, c’est votre merdier. Si votre amant/maitresse devient votre confident/e en plus de votre partenaire sexuel, il y a entre vous plus que du sexe, et peut-être est-il temps alors de reconsidérer vos attentes dans cette relation.

    8 – Ton corps du soupçon tu préserveras

    Ça a l’air évident comme ça, mais ça mérite d’être précisé. Votre corps est à la fois l’instrument de votre plaisir et un potentiel nid d’indices pour le/la conjoint(e). Alors si vous pensez en général à éviter le suçon (d’ailleurs, sérieusement, où est le plaisir dans le suçon ?), il faudrait également éviter :
    - les rougeurs cutanées sur le visage, dues au galochage intensif avec barbe naissante
    - l’entre-cuisses irrité par la barbe naissante également (cunnilingus et poil de barbe, ça massacre la peau, si fine à cet endroit…)
    - les genoux cramés par une levrette mal gérée
    - les hématomes (même sans pratiques sexuelles violentes, certaines peaux marquent vite. De petits hématomes peuvent facilement apparaître à des endroits stratégiques comme les cuisses par exemple)
    - les odeurs suspectes : le parfum de l’autre peut être tenace, notamment dans les cheveux. Au-delà de la douche, le shampooing peut donc s’imposer.

    9 – Tes innovations sexuelles extra-muros avec prudence au sein de ton couple tu exploiteras

    Baiser en extérieur, ça nourrit généralement la créativité sexuelle. Positions, gestes, variantes, conception innovante de l’érotisme, raffinements inédits… S’envoyer en l’air ailleurs, c’est intéressant justement parce que c’est différent. Et sans le faire exprès, vous pouvez être tenté(e) d’importer un petit goût de nouveauté dans vos parties de sexe conjugal. C’est ainsi qu’avant même d’avoir réfléchi, vous risquez de surprendre votre partenaire avec des trucs certes anodins mais révélateurs d’un souffle d’inspiration totalement inédit. Et potentiellement louche. Alors un peu de prudence : ne distillez pas tout et n’importe quoi dans le lit conjugal et n’oubliez pas avec qui vous vous trouvez. Et en cas de questions du genre « mais ça vient d’où, ça ? », restez zen. Invoquez un visionnage porno quelconque, ou un bouquin, en général ça passe.

    9 bis – Tes échanges virtuels tu protégeras, sinon comme un gros crétin prendre tu te feras (merci à Dom La Ménagère pour cet ajout)

    Internet est un gruyère. Votre boîte mail est une passoire, votre portable une fenêtre ouverte sur votre vie intime. Soyez prudent(e). Non, en fait, soyez paranoïaque, c’est mieux.

    10- Schizophrène de la culotte tu deviendras

    Une fois l’adultère intégré à votre emploi du temps, votre vie va se transformer en montagnes russes. Soyez prêt(e) à le gérer sans faiblir. Même s’il ne s’agit que d’une simple affaire de cul, vous en serez imprégné(e), d’une façon ou d’une autre. Évitez au maximum le stress additionnel et relativisez : votre conduite indigne n’est pas inscrite sur votre front. Et en général, les gens ne cherchent que ce qui leur semble possible, eu égard à l’image qu’ils ont de vous. En gros, tant que votre comportement reste égal, ils ne chercheront pas plus loin.

    Ceci étant, il sera bénéfique pour vous de vous ménager des temps de pause, afin de récapituler le pourquoi du comment, à l’aide de questions pragmatiques : que retirez-vous de la relation ? Quelles quantités d’emmerdements et de complications demeurent acceptables/gérables au regard du plaisir que vous prenez ? Le risque est-il toujours inférieur au bénéfice ? Tirez-vous du plaisir du sexe en lui-même ou de l’idée de la relation sexuelle interdite ? Vous sentez-vous mieux, plus épanoui(e) avec ou sans cette relation ? Si vous vous visualisez sans, votre existence vous paraît-elle sympa ou chiante ? L’adultère est-il pour vous un plaisir supplémentaire (c’est cool) ou une façon de compenser un manque (c’est pas cool) ? Parvenez-vous à regarder votre conjoint(e) en face sans avoir envie de mourir (ou de le/la tuer) ? Pour assouvir vos pulsions adultérines, êtes-vous obligé(e) de retrancher quelque chose à votre couple ?

    Bref, restez froid(e), et concrètement, soyez plus prosaïque encore que ce qu’on imagine des personnes infidèles. De toute façon, la société vous considère comme des marginaux, et les psys et sexologues vous décrivent comme des personnes souffrant de traumatismes et manques divers. Que vous soyez accidentellement infidèle, traître compulsif, ou polyamoureux sincère, notre monde vous étiquète et vous condamne. Alors respirez, et gérez.

    Le 11ème commandement pourrait finalement être : du jugement extérieur tu t’affranchiras, et jamais ton plaisir tu ne bouderas.

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