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Discussion : HIMANA (bulgare, brune foncée - n° 114, shift de nuit)

  1. #


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    août 2012
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    Citation Posté par Negima Voir le message
    Bonjour est-ce que quelqu'un sait si himana est toujours présente rue d aerschot?
    Comme le dit Peterpan10, elle est absente depuis longtemps. Personnellement, je n'ai plus eu de nouvelle de sa part depuis juillet 2015. Pour la suite de sa carrière, elle m'avait confié deux souhaits, soit de travailler en tant qu'escorte en Belgique, soit d'aller travailler au Pays-Bas (qui était en réalité son premier choix avant de finalement venir en Belgique) mais je ne connais pas son choix final.

    Bref, je pense qu'on peut mettre ce fil dans la section archive.

  2. #


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    décembre 2012
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    Citation Posté par Negima Voir le message
    Bonjour est-ce que quelqu'un sait si himana est toujours présente rue d aerschot?
    Bonjour, selon moi absente depuis longtemps....

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  1. #


    Aurélio Guest

    HIMANA (bulgare, brune foncée - n° 114, shift de nuit)

    Bruxelles, écrasé sous le soleil, prend les allures d’une ville du Sud. Un tramway nommé désir suit sagement sa voie sous les marronniers en fleurs, tandis que je m’avale d’une traite l’avenue de Tervueren, puis la Rue de la Loi, vacances pascales obligent. Un bref passage dans le boyau mazouté d’un tunnel, et me revoici à l’air libre. Aerschotstreet à portée de bagnole, même pas dix minutes : m’y voilà !

    Jimenez se protège du soleil par des lunettes aussi noires que son maillot deux pièces. Et elle danse, elle danse, sa peau blanche léchée par les rayons.

    Pour le visage, qu’un rouge à lèvres criard rend un peu trop agressivement commercial, ou la coupe de cheveux, genre Bonaparte au pont d’Arcole, ou même les lunettes, on peut discuter ; mais le corps est parfait, attirant à souhait. Le dieu Râ ne s’y trompe pas, du reste, qui la caresse de ses longs doigts lubriques, la lustre, la lubrifie, s’insinue. Je prend bientôt la succession dans la pénombre, ou, plutôt, la grotte à Platon, tandis que d’autres silhouettes ondulent à contre-jour devant la vitrine.

    Chaleureux, le premier contact avec Jimenez me dit que l’imitation d’amour sera de qualité, et que peut-être même les deux acteurs s’en amuseront. Non, elle ne me battra pas froid, ni ne me dévorera tout cru. D’ailleurs, ce tropisme espagnol, qu’elle trahit par son nom de travail, n’est-il pas de bon augure ?

    Séquelle d’un repas un peu trop lourd, mon mollusque accuse une inquiétante apathie dans la première minute, qui risque de gâcher la fête. Mais qu’à cela ne tienne ! Jimenez use avec beaucoup d’agilité de sa bouche et de sa langue, et elle se souvient aussi qu’une petite chatouille (ou gratouille ?) sous les bourses n’est pas anti-aphrodisiaque. Bref, me voici bientôt sabre au clair, prêt à l’abordage, hardis moussaillons !

    Je choisis la position dite normale et m’y tiendrai jusqu’au bout, malgré que j’ai payé pour « plusieurs positions ». Mais Jimenez fait partie de ces filles qui se prennent de face, les yeux dans les yeux, à la régulière. Les lèvres, bien sûr, demeurent territoire réservé ; cependant, Jimenez ne m’interdit d’en explorer les pourtours, ayant compris que je ne m’octroirai pas, de ruse ou de force, une privauté exclue du programme. Sa gorge sent bon, et son souffle, humé au hasard d’une de mes explorations, s’avère délicieusement parfumé, en dépit de la cigarette que je l’ai vue têter un quart d’heure plus tôt.

    Les cuisses soudées aux fesses de la belle, transpirant légèrement, nos chaleurs corporelles s’additionnant, il se produit un agréable phénomène de l’ordre de la fusion, qui m’excite au plus au point et provoque la secousse finale. Celle-ci dure plusieurs délicieuses secondes, jusqu’au retrait. Jimenez, la coquine, me reproche un brin de précocité. Alors, tandis que je réendosse les oripeaux qui me rendront l’apparence d’un être civilisé, je lui promets de faire mieux la prochaine fois.

    Dehors, le soleil cogne toujours. Je repars vers la forêt de Soignes. Une légère brume flotte sur les bayous de la Woluwe. Un tram m’accompagne, échappé du théâtre - non pas de Toone, mais de Tennessee Williams.

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