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Discussion : Belgique : fondation d'un syndicat de proxénètes

  1. #


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    mai 2008
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    Paris
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    858

    Coucou :) !!

    Oui il était tant qu'ils s’organise car les féministes veilles !!

    Mais proxo (prostitution forcée ) et patron (prostitution choisi ) c'est différent .

    Faudrait qu'elles comprenne ça les féministes .

  2. #


    Inscription
    septembre 2008
    Messages
    1 012

    Par défaut Belgique : fondation d'un syndicat de proxénètes

    BRUXELLES
    Selon le quotidien La Dernière Heure, le milieu de la prostitution en vitrine a décidé de créer à Bruxelles un syndicat qui réunira et défendra pour la première fois en Belgique les intérêts communs “des prostituées et des propriétaires et exploitants de bordels”.

    Ce syndicat, constitué sous la forme juridique de l’ASBL, a été (pudiquement) dénommé le Speela pour : Syndicat des Propriétaires, Exploitants et Employées de Lieux pour Adultes.

    Ainsi qu’il se doit, ses statuts, rédigés par un avocat, seront déposés au Moniteur. Enfin, le Speela démarre avec 60 membres répondant à la définition. Sensible à l’étiquette, son président Denis Le Moal tient clairement à préciser que les membres fondateurs du nouveau syndicat sont à peu près tous connus et même bien connus de la justice et des services de police, mais “qu’aucun n’a été condamné, on y a veillé […]
    En tout cas, pas de grosses condamnations”.

    Denis Le Moal tient à préciser, par exemple, qu’il a personnellement “bénéficié de cinq non-lieux en Belgique” et “à peu près autant en France” (d’origine bretonne, Denis Le Moal est connu à Paris, côté Pigalle…).

    À ses côtés, Daniel Nasa (propriétaire exploitant), Ghalid Abu Hilies (se présente comme “investisseur immobilier”), Anissa (propriétaire) et Marité (exploitante de bars de sexe).

    Pour les services de police, rien ne change. “Comme par le passé, la prostitution reste liée à toute une série d’activités, bagarres, racket, carrousels de voitures, trafics d’armes, pratiques de blanchiment, traite des êtres humains, drogue.”

    Une réputation que la création d’un syndicat par ce milieu voudrait gommer (mais il sait qu’il y a du pain sur la planche) :
    “Regardez-nous : nous ne ressemblons plus aux gens qui étaient avant nous. Dans la démarche, il y a une volonté de transparence. C’est un revirement, un changement de mentalités. Oui, le milieu change”, insiste Ghalid Abu Hilies.

    Le Speela veut devenir l’interlocuteur de référence des pouvoirs publics sur les grands problèmes liés à la prostitution en vitrine et dans les carrées après la sortie d’un règlement qui prévoit l’obligation d’un permis de travail pour les prostituées, d’une attestation signée d’exploitation d’un salon de prostitution pour les gérants, une superficie minimale de 9 m2, la présence d’un lavabo (jugée dangereuse pour les filles) et le principe une vitrine = une fille.
    “Pourquoi se choquer ? Ce type de syndicat existe en Allemagne, en Espagne et aux Pays-Bas. Alors pourquoi pas en Belgique”, conclut Denis Le Moal, look d’enfer.

    Selon ce dernier toujours, une “cinquantaine de patrons de maisons et une première dizaine de femmes”, 60 au total, ont rejoint ou manifesté le souhait de rejoindre l’ASBL lors de la réunion.
    sourceH

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