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Discussion : Canada, Ontario : la masturbation lors d'un massage n'est pas de la prostitution

  1. #


    Kisco Guest
    La provocation est une technique aussi utilisée par la police californienne. Le flic peut se faire passer pour un client auprès d'une prostituée ou être une femme et se faire passer pour une prostituée auprès du client. Sitôt la transaction conclue (proposition+acceptation), le flic sort ses menottes et arrête son ex-futur(e) partenaire. Pour éviter de se faire pincer, il suffit de prendre le temps d'observer. Pour info, dans le sud des Etats Unis, les filles ne parlaient pas de "BJ" ou "blow-job" mais de "tester". Celles qui parlaient deBJ ne pratiquaient pas.

    Je suis également passé dans un salon de massage : US$ 40.00 le massage et US$ 10.00 le petit supplément. C'est assez décevant (surtout que le prix du massage vient alourdir la note). En revanche, pour ne pas mourrir idiot, la masseuse (coréenne la quarantaine) avait une méthode originale: massage du gland avec le pouce avec la face opposée à l'ongle. C'est un travail de patience. Quand vient l'éjaculation, elle attrappe le prépuce et oriente le jet vers le corps. On ne touche pas la masseuse. Original mais ça a tout de même une froideur chirurgicale décevante. Après coup, j'ai trouvé mieux que le massage et c'était moins cher.

  2. #


    Gillette Guest

    Par défaut Gel du sexe

    Le point de la méthode est extrêmement important car la provocation policière est probablement encore utilisée (c'était le cas en 2003) aux Etats-Unis, notamment en Californie, et justement en Ontario au Canada (une sorte de Suède-bis), pour prendre les clients potentiels de prostituées en flagrant délit et leur appliquer diverses peines (amendes, diffusion du portrait sur le réseau câblé local, séances de rééducation...). En Ontario, des policières en tenues provoquantes et légères stationnaient dans la rue et proposaient à des hommes de passage des services sexuels tarifés, pratiquant donc le racolage actif, pour les faire arrêter en cas d'acceptation et convoquer à un tribunal qui leur proposait de se soumettre à une journée de conditionnement censée les détourner du recours à la prostitution. Il s'agit d'un acte grave vis à vis des libertés publiques, mais surtout d'une pratique terrifiante de la part d'une autorité publique car la disproportion entre la méthode et la gravité d'un délit éventuel ne permet pas de la comparer à l'infiltration de réseaux mafieux où des policiers peuvent par exemple simuler l'achat de drogues. Il s'agit d'ailleurs d'incitation à la débauche ou au délit dans le cas des clients puisque rien ne prouve qu'ils auraient approché la fausse pute sans cela. Dans le cas évoqué, le juge exprime aussi qu'il faudrait interdire le massage pour sanctionner la friandise (enfin, moi j'aime pas tellement, sauf épuisement). C'est plus ambigu mais la méthode comporte le même travers. Cela prouve que des pays qu'on croit parfaitement démocratiques et respectueux des libertés ne sont pas exempts de dérives. Il me semble toutefois que la prostitution était légale dans cet Etat canadien mais le Canada manifeste une vigilance aigue vis à vis du sexe et offre déjà par exemple la castration chirurgicale aux pédophiles contre des remises de peine. Obligation de soins d'accord, mais on n'est quand même pas loin des pires scénarii de dictature puritaine (autre nom: le paradis de Ségolène). Justement, en 2006, le ministre de la Justice du Canada voulait faire passer de 14 à 16 ans l’âge du consentement légal à des relations sexuelles avec un adulte. Je ne suis pas concerné (pas seulement car je n'ai pas l'intention d'y aller) mais mis bout à bout...: Section 159 du code criminal canadien– Relations sexuelles anales : Si vous avez moins de 18 ans et que vous n'êtes pas mariés ensembles, le fait d'avoir des relations sexuelles anales constitue un délit criminel, même si les deux personnes y consentent. Vous devez avoir plus de 18 ans, ou être mariés et y consentir.. Cela doit être fait en privé et par deux personnes (s'il y a trois personnes, ce n'est plus en privé selon la Loi).

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  1. #


    esope Guest

    Canada, Ontario : la masturbation lors d'un massage n'est pas de la prostitution

    Extrait de Presse Canadienne (PC)
    11/09/2007

    Un juge de l'Ontario a statué que le fait de masturber un client pendant un «massage intégral» ne constitue pas un acte de prostitution.

    Dans une décision qui a engendré des comparaisons avec la relation entre l'ancien président américain Bill Clinton et Monica Lewinsky, le juge Howard Chisvin, de la Cour de l'Ontario, a rejeté deux chefs d'accusation qui pesaient contre Valeri Ponomarev, qui exploite le Studio 176 de Vaughan, en Ontario.

    Ponomarev était accusé d'avoir exploité une maison de débauche parce qu'un policier y avait reçu deux massages complets. A ces deux occasions, a expliqué le policier au tribunal, il a empêché la masseuse de toucher son pénis.

    La décision du juge Chisvin stipule que l'acte de masturbation optionnel était couvert par les frais exigés pour un massage complet.

    «Je me demande, et je doute, si la communauté considérerait la masturbation comme un geste sexuel en toutes circonstances», a-t-il dit.

    Le juge lui-même a établi une comparaison avec M. Clinton. «Nous n'avons qu'à examiner le comportement d'un certain président des Etats-Unis et (...) aux activités auxquelles il a participé pour nous demander si, en effet, l'acte de masturbation est un geste sexuel dans toutes les circonstances.»

    Le juge a aussi critiqué les méthodes d'enquête du policier. «J'estime que ses gestes ont été non seulement inutiles, mais posés à l'extérieur d'un protocole de techniques d'enquête pour des crimes de cette nature et qu'ils ressemblaient presque à une quête de satisfaction personnelle.»


    C'est con qu'en France les juges ne soient pas aussi compréhensifs !!!, ils feraient la joie et la fortune de certains salons de massage...

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