Connexion
Youppie webcam confinement        

Discussion : Paris : condamnation de l'ancien gérant du Baron pour proxénétisme

  1. #


    Farid747 Guest

    Par défaut

    C'est vraiment du n'importe quoi ce jugement, s'ils décident de se rencontrer par la suite en dehors du club, c'est une affaire entre adultes consentants. Qu'est-ce que le club a à voir là-dedans?

  2. #


    v79 Guest

    Par défaut Paris : condamnation de l'ancien gérant du Baron pour proxénétisme

    La chute de Monsieur Jacques, roi des nuits parisiennes


    Larbi Methamem présidait aux destinées du Baron, un cabaret de luxe situé près des Champs-Elysées ; désormais, il lui est interdit, pour cinq ans, de gérer des établissements ouverts au public. Jugé coupable de proxénétisme par le tribunal correctionnel de Paris, il écope en outre de 18 mois de prison avec sursis et de 100.000 euros d'amende. Une peine moins lourde toutefois que celle qui avait été requise lors de l'audience vendredi : 4 à 5 ans de prison, dont au moins 18 mois ferme, ainsi qu'une amende de 400.000 euros.

    A l'époque des faits, Larbi Methamem était mieux connu dans le monde de la nuit sous le pseudonyme de "Monsieur Jacques". Il était aussi à la tête de plusieurs autres clubs huppés de la capitale tels le Hammam Club, le Cinq, la 4e dimension ou le QG. A l'automne 2003, la police avait fermé Le Baron, célèbre adresse de l'avenue Marceau, après avoir constaté que les hôtesses qui y travaillaient se prostituaient ensuite à l'extérieur du cabaret. Ces jeunes femmes devaient d'abord faire boire une ou deux bouteilles de champagne (au prix de 200 à 300 euros pièce) à leurs clients, avant d'être autorisées à quitter les lieux en leur compagnie et à leur vendre leurs charmes dans différents hôtels de la capitale, pour des tarifs allant de 200 à 500 euros la passe.

    Le tribunal a condamné l'épouse de Larbi Methamem, ainsi que la gérante "de paille" du Baron, à 5000 euros d'amende chacune. L'ancien bras droit de "Monsieur Jacques" a, quant à lui, écopé d'un an de prison avec sursis et de 10.000 euros d'amende. Le parquet avait requis contre eux des peines allant de 2 à 3 ans de prison avec sursis, assorties d'amendes allant de 20.000 à 50.000 euros. Les deux sociétés qui exploitaient alors le cabaret devront, pour leur part, payer 100.000 euros d'amende chacune. Les Equipes d'Action contre le proxénétisme, une association qui avait réclamé 30.000 euros de dommages et intérêts, recevra 15.000 euros en réparation de son préjudice.




    LCI, informations France, rubrique justice, 13 novembre 2007

Connectez-vous pour lire les 2 autres messages sur le sujet


Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Règles de confidentialité