Roxana.
Une rencontre ET une heure de sexe inoubliables et incroyables
LA rencontre sans lendemain à se rappeler toute sa vie.
Il était dans les 23h au Magnum. J'étais là depuis 13h, dire si je commençais à me sentir fatigué... Je venais de prendre mon repas, et j'avais décidé de me reposer, tout en planant un peu avec l'aide d'une de mes amies, la Desperado.
J'étais dans mon coin au bar lounge, à observer les allées et venues. L'ambiance venait de changer suite à l'arrivée de plusieurs groupes pas super nets, décidés à s'amuser avec les filles en salle, visiblement sans les emmener forcément en chambre...
Une grande fille brune vient m'aborder. Elle a un petit air apeuré. Bizarrement, je n'ai pas la sensation de me trouver face à une professionnelle. Sans doute le fait que je sens qu'elle fait un effort pour engager la conversation. Elle semble un peu effrayée par les hommes qui viennent d'arriver dans le club. Un peu dans les vapes, je lui propose de s'asseoir près de moi.
Je l’avais croisée plusieurs fois dans le club sans lui parler : Elle fait 1m75, roumaine avec un visage très typé, des yeux plissés et des pommettes très saillantes. Une fille comme on en voit beaucoup au Magnum. Assez pâle, elle a la peau claire, et de longs cheveux noirs évidemment.
Je me rapproche d'elle.
Elle parle parfaitement l’Anglais, ce qui jouera ENORMEMENT sur la suite. Pas de barrière de la langue, ça change tout. Comme moi elle a appris cette langue en regardant la télé. Comme quoi mon Anglais n’est pas trop mauvais, on a même abordé des notions abstraites.
D’emblée elle me dit qu’elle m’a vu plusieurs fois sans oser m’aborder tant j’ai l’air sévère (c’est vrai que quand je me déplace, je "ferme" mon visage pour pas qu’on m’aborde) Et là, de me voir sourire, ça me change complètement.
Elle regrette de s’y être pris si tard.
Elle dit que dans la vie, elle s’y prend toujours trop tard. Point commun avec moi qui ai parfois l'impression de vivre avec 20 ans de retard sur mon époque. On se trouve DES TAS de points communs, à tel point que je la baptise ma sœur du magnum.
On parle ciné, musique, on parle de nos vies. On se marre comme des gamins, et quelque chose me dit qu’elle ne se force pas, tout a l'air si naturel.
Il est possible que les vapeurs d'alcool embellissent ce qui se passe, mais j'ai nettement le souvenir d'un moment exceptionnel qui me rappelle la simplicité d'une rencontre d'enfant.
Je prend mon temps pour parler, mes idées s'éclaircissent, il est clair que je vais passer un superbe moment.
Je pars me rafraichir, et elle m’emmène au 2è dans une chambre calme.
On parle encore, j’ai décidé de ne me donner aucune limite de temps. On sait que notre rencontre sera sans lendemain : Elle ne bosse pas demain et moi je vais repartir.
On se rend compte qu’on n’arrive pas à se mentir. Je lui demande même son vrai nom et elle me le donne, ainsi que son âge réel. Je lui raconte mon histoire, chose que je ne fais plus très souvent à présent. Elle me raconte la sienne. On parle de son travail, on parle du mien, on a vraiment un coup de cœur l’un pour l’autre, le feeling passe.
Elle me caresse doucement tout en parlant. Je me rend compte que question sexe aussi, on est pareils. Incroyable.
Roxana se déshabille, elle est gênée car elle trouve ses seins petits. Moi je la trouve splendide. Elle n'est pas parfaite mais elle me plait énormément. Juste après, elle cherche une capote dans son sac, et je lui souffle « small size please », on éclate de rire de ce parallèle. On est à l’aise, c’est fou. Je ne me souviens pas avoir jamais sorti ce genre de connerie, et là c’était naturel.
Cunni, puis elle me fait une fellation d’une douceur délicieuse. Puis sexe très doux et très sensuel au début. Elle me dit même quand une position trop profonde ne lui plait pas tout en s’excusant, j’adore.
Le rapport s’est fait de plus en plus vigoureux jusqu’à la jouissance. Quel plaisir...
On parle encore un long moment. Je suis triste de la quitter, je pense d’ailleurs qu’elle a dû partir du club juste après.
Quelle bonne idée elle a eu de venir me chercher…
A froid, en y repensant, je remarque que la beauté, c’est relatif. Alors que je l'avais croisée dans la journée sans m'arrêter (même si je l'avais bien remarquée), je l'ai trouvée splendide une fois le contact établi. Son visage que j’avais trouvé dur me semblait en chambre pétri de charmes. Drôle de vie. Drôle d’expérience.
Le lendemain sur la route, perdu dans mes pensées, je me dis que j’aurais du lui noter mon mail sur un papier.
Et puis non : Elle ne l’a pas demandé, elle est tellement loin que se revoir serait problématique, et c’est énormément risqué. Je ne veux plus tomber amoureux d’une fille. Mais j’ai quand même du mal à avaler le fait qu’il y a en Roumanie une fille si semblable à moi et que je ne reverrai jamais…
On rigole de bon cœur, je la sens enjouée et pas trop coinçée, alors richtung zimmer. 
