C'est à la cantine que Gaby m'a branché, alors que j'allais boire une petite soupette, histoire de me remettre de mes émotions avec Paola . Echange de sourires, je me préparais à m'asseoir dans mon coin avec mon bol quand elle m'invita à m’installer en face d'elle, histoire de faire un brin de causette. Je ne me suis pas fait prier vu qu'elle est assez mon genre dans la catégorie des très minces, que je fus très heureusement surpris de voir bien représentées au Sixsens (3 ou 4 spécimens pour le moins ) en ce gris mardi d’août. Or, les très minces, avec les teens et les asiatiques, c’est un peu mon péché mignon …
- Where do you come from ? m’interroge-t-elle.
- Belgium.
- Alors on peut parler français.
Voilà qui commençait bien, pour une fois je ne serais pas obligé de causer globish.
En posant les questions et en suggérant les réponses, j’apprendrai effectivement qu’elle a fréquenté la Rue d’Aerschot, d’où, sans doute, cette connaissance de la langue de Voltaire qu’elle mélange par moments un peu, mais c’est plutôt charmant, avec celle de Goethe. Après bouffe et boire, je prends poliment congé, en lui disant qu’à tout à l’heure, peut-être…
Elle n’est pas très longue à me retrouver, en bas. Elle me propose à nouveau de m’asseoir avec elle. Je ne me sens pas encore tout à fait d’attaque et le lui dis franchement. Pas de problème, me dit-elle. Elle me demande ce que je bois et là, j’ai une seconde de stress mais je me rappelle que je ne suis pas au Dolce Vita où les filles (la thekefrau m’avait prévenu et dit que c’était pas obligé, encore heureux ) peuvent se faire payer un truc pour 25 €. Je guette du coin de l’œil et voit que Gaby se prend une eau pétillante, ouf ! J’accélère un peu … nous voilà, un petit quart d’heure plus tard, en chambre .
Là, très chauds préliminaires de sa part , dans le genre caresses subtilement prodiguées et dévorations multiples. Fellation un peu rude mais, voyant qu’elle me faisait légèrement mal, elle sut habilement passer à des petits jeux de langue tout aussi intéressants, si pas plus – sans compter l’environnement proche.
Je n’ai pas multiplié les positions, trouvant tout à fait mon compte en missionnaire . Deuxième, dernière et fort bonne session du jour, parfaite pour rentrer à la maison sans goût de trop peu.