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Discussion : Avignon : il forçait sa compagne à se prostituer, deux ans ferme

  1. #


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    septembre 2010
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    Citation Posté par The Seven Voir le message
    D'accord avec toi YESWECAN, tu remarqueras au passage que cet e..... a écopé d'une pauvre petite peine pour ses actes.
    J'ai remarqué aussi.

    Dommage que l'article ne précise pas si l'enquête a montré s'il avait déjà eu ce comportement avec une fille qui était prostituée. Je ne crois pas qu'on commence a 47 ans.

    En tout cas, je trouve bien qu'il ait été envoyé "recta" au trou.

  2. #


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    novembre 2012
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    D'accord avec toi YESWECAN, tu remarqueras au passage que cet e..... a écopé d'une pauvre petite peine pour ses actes.

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  1. #


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    novembre 2012
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    Avignon : il forçait sa compagne à se prostituer, deux ans ferme

    «Si j’avais voulu la prostituer, je l’aurais mise dans un hôtel et je ne l’aurais pas présentée à mes amis comme ma compagne », se défend Jusuf Kurtesi. Un visage dur et carré autant que ses épaules. La peau mate. Cet Avignonnais de 47 ans s’est farouchement défendu hier après-midi depuis le box du tribunal correctionnel d’Avignon. Il a pourtant écopé d’une peine de quatre années de prison dont deux assorties d’un sursis avec mise à l’épreuve durant 18 mois et de 1200€ de dommages et intérêt.

    Le mandat de dépôt a été prononcé sur l’audience.

    Il a en outre l’interdiction formelle de prendre contact avec la victime. Elle vit désormais dans un lieu tenu secret.Soupçonné de” proxénétisme aggravé”, et d’être un homme violent, il n’a cessé de nier. Notamment en ce qui concerne les faits du 7 août dernier. Jour où les policiers municipaux l’ont arrêté chez lui. Car quand la présidente du tribunal lui demande d’expliquer l’origine des marques constatées par le médecin sur le visage de son ex-compagne, sa réponse est toute trouvée. Sourire aux lèvres et mimant la scène, il répond avec aplomb qu’ « elle s’est tapée seule en ouvrant une bouteille de vin ».

    Un destin de femme symbole d’un problème de société


    La tête basse pour ne pas croiser le regard de celui qu’elle accuse, Svetlana se cache le visage. La peur est palpable.Son parcours est à l’image de celui de nombreuses jeunes femmes originaires d’Europe de l’est. Une vie difficile dans un pays marqué par la guerre. Ici l’ex Yougoslavie. Mais où le mythe de l‘eldorado français perdure. Alors qu’elle est infirmière, fin 2012, elle décide de plaquer son salaire de 200€ mensuel. Laisse son fils de 7 ans à la garde de ses grands-parents et vient arpenter les trottoirs des Bouches-du-Rhônes et du Vaucluse dans l’espoir d’offrir une vie meilleure à ceux qu’elle aime.Son arrivée dans l’hexagone se fait à Marseille. Elle y joue les belles de nuit quelque temps avant de s’expatrier une nouvelle fois vers une cité voisine : Fos-sur-Mer. C’est là qu’elle rencontre Jusuf Kurtesi, 47 ans. Après plusieurs rendez-vous, leur histoire commune commence au printemps dernier. Svetlana s’installe chez le prévenu croyant à un avenir meilleur. Rien ne change. Leur vie commune tient trois mois. Pour voler en éclat quand des voisins appellent la police municipale. La jeune mère de famille lance des cris de détresse par la fenêtre. Les forces de l’ordre découvrent alors une femme au visage gonflé par les coups. Des traces de sang parsèment le sol.

    « Je ne pouvais pas aller travailler parce que je ne pouvais plus marcher »


    Appelée à la barre, elle témoigne. « Ce soir-là il m’a réclamé de l’argent. Comme je n’avais pas fait de client et que je n’en avais pas, il m’a frappée à coups de poings et de coudes. Il y a des fois où je ne pouvais pas aller travailler parce que je ne pouvais plus marcher à cause des coups. »Son avocate, Me Hélène Blanc, enfonce le clou. « Mr Jusuf Kurtesi est « quelqu’un d’extrêmement violent qui peut faire extrêmement peur. Il n’a pas hésité à ébouillanter les testicules de l’un de ses amis parce qu’il n’avait pas payé sa dette ».Pour l’avocate de la défense, Me Alexandra Blouillard, son client n’est en rien un proxénète. Tombé amoureux de la jeune femme, il aurait voulu la sortir de la rue et n’acceptait pas qu’elle vende ses charmes. « Il a peut-être profité de quelques centaines d’euros parce qu’ils partageaient le même toit, mais dans le dossier, rien ne prouve qu’il l’a forcée à se prostituer ».

    http://www.ledauphine.com/vaucluse/2...deux-ans-ferme

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