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Discussion : Les Guerrières - Rencontres improbables

  1. #


    genmg Guest

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    Elle était connue pour sa gentillesse rayonnante, son sourire permanent. Vedette dans son club, elle m'avait pourtant consacré la soirée (calme) et la nuit (pourtant très peuplée).
    Nous avions comparé nos vies, nos rêves, nos actions. Et baiser, bien sûr, avec confiance, avec chaleur. Elle avait baissé sa garde, ronronnante, tactile.
    Et puis en chambre, il y avait eu cette ombre fugitive.

    "Ca va ?"
    "Oui... Non..."
    "Tu veux en parler ?"

    Une hésitation, et puis elle enlève une pièce de l'armure, celle qui protège les pensées et les angoisses. Elle a posé ma main sous sa mâchoire, où des ganglions marquaient l'infection qui lui ravageait la gorge depuis une semaine. Une semaine de sourires et de baisers et de pipes sur sa gorge en feu.

    Puis elle avait descendu ma main sur sa poitrine ferme et élastique. Et là elle m'avait fait sentir sous mes doigts un endroit plus dur.

    Ensuite elle avait posé sa main sur son ventre, sous le nombril. "Là aussi j'ai mal. Je ne mange presque plus rien. Mais je ne peux pas arrêter, comme ça marchait bien pendant les vacances j'ai emprunté pour construire au pays, mais quand je suis revenue des habitués avaient choisi d'autres filles, je gagne moins, je dois payer la première traite et le créancier est furieux."
    Et puis elle se colle à moi et pleure, en tamponnant les larmes pour ne pas ruiner son maquillage. Et cesse brusquement. "Merci. J'en avais besoin."

    Je ne suis pas médecin, je la rassure comme je peux en lui citant d'autres filles pour qui les mêmes symptômes s'étaient avérés bénins. Pour sa gorge nous comparons des recettes de grand-mère (finalement une autre fille lui dénichera un reste d'antibiotiques). Pour sa dette, elle appliquera la méthode malaisienne: payer une bonne somme au départ pour rassurer, et s'engager sur un échéancier qui tienne compte de ses revenus réels.

    Trois jours plus tard je lui communique les coordonnés d'un centre de soins pour prostituées, proche, gratuit et surtout anonyme et multilingue. Elle me remercie chaleureusement.

    Un mois après quand je la recontacte ses sms sont à nouveau strictement mécaniques.

  2. #


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    août 2012
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    1 843

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    Citation Posté par yellowsub Voir le message
    1/4 ? Tu es très bien servi mon cher Pour ma part, du réellement fusionnel, c'est genre 5% des sessions. Après tout dépend de ce qu'on appelle réellement fusionnel
    Pour qualifier une session de fusionnelle, il faudrait la conjonction d'au moins 3 ou 4 facteurs suivants :

    - Avant session :
    - sans attitude shark, c'est la fille qui a fait le premier pas, d'un clin d'œil , un sourire
    - vous avez passé plus de 20 minutes en social time à discuter de choses et d'autres, sans que la fille vous invite à la "Zimmer ?". Elle vous coupe la parole, rebondit aussitôt sur ce que vous dites. Elle vous écoute plus qu'elle ne vous entend. Du feeling quoi...

    - Pendant la session :
    - la fille ne ressent pas le besoin de mettre du gel lubrifiant, sa lubrification naturelle lui suffit
    - la poitrine qui se durcit, ses lèvres qui se gonflent, la sudation, pas de gémissements surfaits
    - le DFK, alors que cela ne fait pas partie de son "catalogue".C'est elle qui le sollicite, pas vous.
    - dans le feu de la passion, vous en oubliez le préservatif (ou vous vous en foutez tellement vous avez envie), après 2 ou 3 minutes de limage, la raison reprend le dessus, vous réparez vite votre "connerie".
    - vous restez enlacés de longues minutes , silencieux. Pas de regards discrets vers la pendule murale.

    - Après la session :
    - Au moment du paiement, la fille semble être envahie par un sentiment de honte, son statut de "pute" la dérange. / Elle ne vous fait pas payer les 20 minutes supplémentaires.
    - Elle vous invite à boire un dernier verre au Lounge , à déjeuner ensemble, sachant pourtant que vous devrez repartir dans l'heure qui suit pour reprendre la route ou votre train pour Paris.

    Il y a surement d'autres facteurs que je n'ai pas vécus ... chacun complètera. Si l'on considère le cumul de 4 ou 5 facteurs, alors sans doute je suis plus proche des 5% que des 1/4....

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  1. #


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    février 2012
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    249

    Par défaut Les Guerrières - Rencontres improbables

    Lors de ma dernière visite en FKK, la fille avec laquelle je venais de partager un excellent moment de complicité me confessa en soupirant que c'était parfois dur ce job...

    - Parce que tu dois aller en chambre avec des hommes qui ne te plaisent pas ? lui ai je demandé

    - Non, non, ça cela m'est égal me répondit elle, c'est juste que certains sont dirigistes, exigeants, fais moi ci, fais moi ça, arrête, tourne toi, etc ... et c'est cela qu'elle n'aimait pas, être traitée comme une simple poupée gonflable. Pour elle, a-t'elle poursuivi, et comme la très grande majorité des filles je pense, le client "idéal" est âgé, voire même très âgé, et surtout pas jeune et athlétique. Les premiers sont généralement gentils, pas exigeants, généreux, font souvent des sessions longues avec des extras et beaucoup de social time, et ... manquent de souffle. Les seconds, comme elle m'a dit, font "boum boum boum" pour 50 euros ...

    Evidemment, on est loin du mythe de la "nympho" qui vient "s'éclater". Nos chéries sont des "guerrières" qui vont au turbin comme elles iraient au combat. Le vrai guerrier, ce n'est pas quelqu'un qui est plus courageux que les autres, c'est celui qui peut conserver toute sa lucidité tout en sachant qu'à tout moment il peut se prendre une balle ou un coup d'épée selon les époques. Un seul moyen pour cela, se concentrer sur l'action et oublier son corps. C'est aussi la technique mentale des yogis. On pourrait également parler de jeu d'acteur poussé à son paroxysme. Les prostituées font exactement la même chose, elles se conditionnent en mode "guerrières", on le voit d'ailleurs des fois quand on les observent partir en chambre avec un air "concentré". Le physique du client n'a alors aucune importance, elles ne sont pas là pour trouver l'amour, l'important pour elle est ailleurs : est-ce qu'il va être doux ? Est-ce qu'il va demander des extras ? Est-ce qu'il va payer sans problème à la fin ?

    Tant qu'on n'est pas pleinement conscient du fait que les filles avec lesquelles on va en chambre sont déconnectées de leur corps, ce n'est pas très gênant, car on se contente très largement de l'illusion pour son propre plaisir. Et puis l'homme est prétentieux c'est bien connu nous sommes tous des dieux de la baise .

    Mais quand on le sait, cela devient tout de suite plus frustrant ...

    Pour mon malheur, ou mon bonheur c'est selon, j'en ai pris conscience avec la cinquième escorte que j'ai rencontrée. C'était la première fois qu'elle se prostituait, son tout premier tour et son troisième jour. Pour la première fois j'ai eu vraiment l'impression de faire l'amour comme avec ma petite amie à une fille que je payais. Il n'y avait aucune distance entre nous. Et cela a été un véritable choc ! Du coup je l'ai revue le lendemain, mais je l'ai trouvée un peu fatiguée, je ressentais moins cette complicité de la veille. Quelques jours plus tard, je suis allé la rejoindre dans un autre ville et nous avons beaucoup parlé après le meeting, notamment du fait que je l'avais trouvée changée. Elle m'a confiée que le quatrième jour, elle n'en pouvait plus et qu'elle n'avait qu'une envie : rentrer chez elle. Elle s'était beaucoup bagarrée avec son agence (qui lui avait avancé les frais de son billet d'avion et de ses photos), et qui avait fini par lui dire : "tu dois changer ton état d'esprit". Et maintenant, elle me disait qu'elle savait comment faire, que cela lui était devenu "facile" et qu'elle pouvait donc continuer son tour. En fait, elle avait trouvé comment déconnecter son esprit de son corps. C'était devenu une vraie "guerrière" qui pouvait poursuivre son objectif : gagner le plus d'argent possible avant de repartir en Lituanie et pouvoir enfin prendre un appartement suffisamment grand pour accueillir sa fille (elle venait de divorcer).

    Mais elle avait "changé" et c'était frustrant pour moi car je ne retrouvais plus les mêmes sensations avec elle. L'histoire s'est un peu prolongée, mais mon propos n'est pas là, maintenant je savais qu'il fallait que je trouve le moyen de "reconnecter" ces petites guerrières si je voulais partager une vraie relation sexuelle avec elles. Quand on a connu le "Paradis" on ne peut plus se contenter du "Purgatoire".

    Mais disons le tout net, c'est loin d'être évident car ce n'est pas leur intérêt : quand elles sont "reconnectées", les filles sont vulnérables et elles le savent. Cela m'a donc bien souvent amené à passer une forme de "contrat moral" avec mes régulières, contrat non dit, non réclamé, non négocié, mais qui s'imposait à moi comme une évidence : à savoir que je ne voyais plus qu'elles dans le même club/FKK. Je ne parle pas ici d'amour, c'est un tout autre sujet, mais quand une fille est VRAIMENT avec vous en chambre, c'est qu'il y a forcément du feeling réciproque, puis fatalement, au fil du temps, une forme de sentiments. Et cela se respecte.

    Les filles de club/FKK sont généralement bien plus "blindées" que les escortes (je parle des vraies escortes et plutôt des escortes étrangères) car ces dernières se contentent souvent de faire le plein d'argent pendant 15 jours-un mois, avant de reprendre une vie tout à fait ordinaire au pays. Elles gardent donc un caractère "d'occasionnelles" et c'est assez facile avec l'expérience de les faire sortir de leur rôle de composition. Les filles de clubs/FKK sont quant à elles là pour des mois, voire des années, dans un monde ouvert où tout le monde s'observe, avec parfois la main invisible de réseaux, de mecs/macs, un dégoût pour les hommes, une image dégradée d'elles-mêmes, bref gagner leur confiance est autrement plus difficile.

    Car tout est là, pour qu'une fille accepte de se reconnecter à son corps quand elle est avec vous il faut qu'elle vous fasse confiance et la confiance, il n'y a pas de mystère, cela se mérite.

    Le principe de base est très simple, il suffit de se comporter avec elles exactement comme on le ferait avec sa propre petite amie. La mise en application est quant à elle bien plus compliquée.

    Tout d'abord il faut en avoir envie et que la fille elle-même en ait aussi envie. En ce qui la concerne, je l'ai déjà dit, c'est sa protection, elle ne va pas s'en dévêtir et se mettre à nu juste comme cela, la seule chose qu'elle enlève facilement ce sont ... ses vêtements.

    Mais même moi quand je rencontre une prostituée, je n'ai pas toujours envie d'être "moi-même", je suis souvent dans mon propre rôle de composition, celui du client. C'est très dérangeant d'être soi-même, ça l'est pour la fille, ça l'est aussi pour le client. On n'ose pas les mêmes caresses un peu hardies quand on est soi, on n'a pas le même comportement, pas les mêmes fantasmes. Bref je m'amuse moins quand je suis moi, en revanche quand je suis moi les sensations sont bien plus intenses. Je suis convaincu que la quasi totalité des rencontres client/prostituée procède d'un rôle réciproque de composition où chacune des parties porte son propre masque, et c'est très bien ainsi : la prostituée n'a pas réellement envie de connaître le client, le client n'a pas réellement envie de connaître la prostituée. Cela transparaît d'ailleurs très clairement dans les récits de certains youppinautes qui usent et abusent du mot "pute" à toutes les phrases, ce n'est plus une femme, c'est une "pute", bref un être désincarné dans sa seule fonction de prostituée. Les filles elles-mêmes utilisent d'ailleurs souvent cette expression pour s'auto désigner, le principe est identique, créer une distinction entre elles-mêmes et leur activité professionnelle. Elles ne sont plus Alena ou Maria, elles sont "putes" comme on peut être garagiste, médecin ou charcutier, mais après la fin de la journée (ou de la nuit), une bonne douche et elles redeviennent Maria ou Alena.

    Rencontrer la "vraie fille" au lieu de la "petite guerrière de la baise" est quelque chose de totalement imprévisible et qui ne peut pas être prémédité, puisque tout se fait sur fond d'attirance réciproque.

    En voici l'illustration par mon dernier séjour en FKK :

    Tout d'abord une régulière, elle est "elle-même" avec moi depuis le tout début, en fait dès la première session, alors que ce n'était qu'une session d'une demi-heure ce qui est généralement insuffisant. Mais c'était ma deuxième journée dans ce club, et même si je n'étais pas allé en chambre avec elle nos regards s'étaient souvent croisés la veille, elle avait du m'observer, bref, nous n'étions déjà plus totalement des étrangers.

    Ensuite une fille que je ne connaissais pas. Elle avait ce petit air supérieur des très jolies filles qui généralement le conservent également en chambre et vous font des sessions très pro au mauvais sens du terme, c'est-à-dire très impersonnelles. Mais à ce moment là, j'avais déjà eu mon comptant de GFE, j'avais juste envie d'une rapide session "optifick de 30 minutes. Quand j'ai commencé à discuter avec elle, j'ai cependant commencé à changer d'opinion sur elle, je la trouvais finalement plutôt sympa. Et en chambre elle s'est révélée immédiatement GFE, ce qui a constitué pour moi une vraie surprise. En fait de 30 minutes, je suis resté 2 heures avec elle, dont presque une heure de social time. Est-ce qu'elle était "elle-même" ? Non, sympa, drôle, Girl Friend Attitude mais en mode "guerrière" déconnectée de son corps, bref "normale". Une session très agréable, mais lors du passage à la caisse je n'ai pu m'empêcher de penser qu'elle avait joué la montre ... Je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même, c'est le business.

    Un peu plus tard, pour ma dernière session du jour, j'hésite entre plusieurs filles, mais elle n'en fait pas partie. Et puis, plusieurs fois, je l'ai surprise à me regarder. Ce n'étaient pas des regards "d'invite" comme souvent les filles en lancent, car elle ne s'imagine certainement pas que je vais refaire une session avec elle, ni même peut-être que j'ai l'intention d'en refaire une autre tout simplement, non en fait, elle "m'observait". Après un certain temps, elle reprend cependant sa stature habituelle, une attitude d'attente un peu figée, la même attitude qu'elle doit avoir pendant des heures et des heures,le quotidien des filles. Et puis je me décide à retourner la voir. Elle en est la première surprise. Lors de la session d'une heure qui va suivre elle sera totalement elle-même, totalement reconnectée à son corps, elle aura d'ailleurs deux orgasmes alors qu'elle n'en avait eu aucun en deux heures la première fois. En dehors de l'attirance, du feeling, le temps constitue également un facteur important.

    J'en avais fait l'expérience avec une fille que je désirais absolument rencontrer après avoir lu son fil sur Youppie et discuté d'elle avec un ami youppinaute dont il était à l'époque le client (très) régulier. Je l'ai trouvée effectivement très jolie, très attirante, typiquement le genre de fille avec laquelle j'aurais souhaité plus que la simple "chorégraphie" habituelle. Mais à l'issue de notre session d'une heure, il fallait bien me rendre à l'évidence, cela avait été bien, très bien même, GFE à souhait, mais cela avait été juste une "session", la rencontre n'avait pas eu lieu, elle avait fait le "job" et uniquement le job. Ce qui est bien en FKK, c'est qu'on peut très rapidement se faire consoler de ses déceptions, mais je conservais le regret d'un rendez-vous manqué. Et puis quelques temps plus tard, nous nous sommes croisés et elle m'a souri. Pas un sourire commercial, car elle attendait une clef avec un client, un franc sourire. Dès que cela été possible, je suis reparti en session avec elle et ses barrières étaient cette fois tombées (pas toutes car c'est une fille à la personnalité très réservée), mais suffisamment pour que j'en fasse désormais ma régulière. Le temps encore une fois avait fait son oeuvre.

    Certaines filles ne se reconnectent à elles-mêmes qu'hors sessions. J'ai été pendant longtemps le régulier d'une fille qui en salle était toujours très proche de moi, éprouvant toujours le besoin de me toucher, de placer sa main sur mon épaule, de s'approcher de mon visage pour mélanger nos souffles, elle avait le regard pétillant, et dès que nous allions en chambre ses yeux s'éteignaient, elle n'était plus elle-même, sauf à de rares moments. J'avais presque hâte de revenir en salle pour la retrouver.

    Chaque rencontre reste un mystère, mais je guette toujours l'instant, s'il intervient, où la fille redevient elle-même. Cela se voit à son changement d'expression et la plupart du temps elle me dit avec un grand sourire "you are crazy ..." tout en m'embrassant, en fait cela ne veut pas dire qu'elle trouve mon comportement anormal, c'est la situation qui l'est.

    Le vrai cadeau que peut vous faire une prostituée, ce n'est pas un extra ou du temps supplémentaire non facturés, c'est d'être elle-même avec vous, et je me souviendrai toute ma vie de ces rencontres improbables.

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