Huit mai deux mille quatorze. Je ne suis pas du genre à attendre ce mois pour « faire ce qu’il me plait », mais entre plusieurs charmantes créatures ma bite balance. Il faut bien se décider et au petit jeu de l’erection-O-meter, c’est Tanya qui remporte la mise. Alors go, chauffe Marcel.
Malgré le dicton populaire des cordes s’abattent sur la capitale, je remonte la rue Montorgueil pressant le pas, c’est donc en rat mouillé et essoufflé que je me poste au pied de l'austère portail dressé devant moi.
Le mot de passe ne tarde pas, mes sens s’activent dans l’instant. Je contiens mon excitation et, méthodiquement, je traverse une sinistre grille puis emprunte un lugubre ascenseur, ma petite russe à l'esprit : elle est là, à portée de main, et déjà je la sais tout à moi, ses orifices prêts à recevoir mon sexe dégoulinant.
La porte s’ouvre, mon imagination laisse alors place à la réalité, celle d’une nymphe irréelle au sourire fripon. Je suis comme assailli par sa beauté angélique et la grâce solaire qui en émane, étourdissement niais, mais bénis soit-il. Diantre, ce doit être mon jour de chance.
Dans la pièce centrale j’aperçois des pieds nus statiques qui dépassent du rideau, c’est Nadia qui se dissimule derrière. Discrétion pour ne pas indisposer le client, certes, mais cache-cache puérile et idiot. Je la moque à chacun de mes passages - « Hello Nadia ! », et je retrouve accessoirement mes moyens vis-à-vis de Tanya qui s’en amuse. Délicieuse diablotine, enfant espiègle et rieuse, je me suis tout de suite senti bien avec elle. Elle m’explique doctement que la douche ne fonctionne plus, ce dont je me fiche éperdument, j’observe ces petits airs désolé et je me dis qu’elle est belle. Vraiment très belle. D’admirables yeux en amande et bordés de longs cils recourbés, l’iris verte et limpide. Les traits doux et réguliers, autour desquels s'organisent un petit nez mutin et une bouche de galopine, délicate et impudente.
Impudique, je me dévêts sous ses yeux, la verge qu’elle voit soudainement s’extirper du pantalon attire son attention, elle est déjà ardente et gorgée de plaisir. Je réclame à Tanya un fond sonore, qui toute contente s’emploie à nous sélectionner la musique la plus adéquate. J’en profite pour ôter ce qui lui reste de vêtements, découvrant ainsi ses superbes seins finement ciselés. Sous mes mains ils roulent, gonflent, durcissent. Je me régale sans même prêter attention aux imperfections cutanées de son dos. Notre disc-jockey a envoyé le son, je peux maintenant l’embrasser. Nos lèvres s’effleurent et se mêlent, nos langues se caressent et se mêlent, se cherchent et se trouvent, s’enlacent et se relâchent.
Ma bouche la quitte pour prendre possession de son entre-jambe. Dans rite un licencieux, j’invoque son intimité par de furtives caresses, les incantations de mon souffle chaud aiguillonne son désir. Sa petite chatte est encore refermée. J’entame alors une longue et infernale spirale autour de son sexe. Elle reste très calme, muette, mais lorsque je parcours la commissure des grandes lèvres, sa fleur s’ouvre et se dilate, laissant échapper un jus intime au goût exquis. Un doigt glissé dans son fruit juteux fait couler davantage de nectar.
Les rôles s’inversent, Tanya pose en toute hâte son sourire sur mon sexe. Elle me happe de sa bouche gourmande et mouillée. Son geste est simple et répétitif, mais elle envoie des coups de tête appuyés qui font virevolter sa chevelure en tous sens. Je la savais fan de Deftones, la voilà en pleine séance de headbanging. Prévoyante, elle dégage ses cheveux afin de m’offrir le spectacle grandeur nature de sa bouche de petite salope glissant sur ma queue. A genoux devant elle, je suis énergiquement pompé, elle m’aspire goulûment. Mes mains courent le long de son dos pour se saisir de sa croupe, je la ramène ainsi par va-et-vient à mon phallus qu’elle continue de sucer glorieusement.
Sur son invitation, coquine comme elle seule en a le secret, elle me chausse de latex et se saisit de son gel - dommage le sans faute s’est joué à peu. Elle s’allonge et prends soin de trouver la position assurant le maximum de confort pour la prendre. Mon gland à l’orée de ses lèvres, son bassin se met à onduler d’impatience. Je rentre tout en douceur en elle, ses jambes et bras m’enlacent et s’agrippent, elle se roule à moi comme une liane. Mon sexe est tendu à l’extrême et pourfend cette petite chatte, mon esprit rassemble ses plus ennuyeuses pensées : je ne dois pas jouir, pas maintenant ! Tanya ne m’y aide pas puisqu’elle halète et sort quelques gémissements plaintifs. Qu’elle simule ou force le trait cela n’a guère d’importance car je sais trouver mon plaisir, faisant varier la profondeur, alternant la cadence, et je vois bien que mes coups de queue appliqués font leurs effets.
Elle s’empale maintenant avec emballement. La précision et la maîtrise lui font défaut, mais elle se donne à fond et sautille, légère et frivole, comme jouant à une perverse marelle sur ma bite.
On bascule sur le côté et m’agrippant à ses seins je lui torpille la chatte et la punis de quelques fessées. Elle s’active toujours plus jusqu’à ce que son iPhone sonne la fin du « fun time ». Dieu que je hais ce cruel appareil. Coupé dans mon élan, Tanya vient se porter volontaire – avec la même réactivité et le sourire – pour une séance de masturbation mutuelle. Je jouis à l’intérieur de ses superbes petits seins.
J’ai bien mal géré mon temps cette fois, mais Tanya ne m’en tient pas rigueur et se dit « happy » de cette fin. Elle est vraiment craquante. Toujours le même sourire aux lèvres, jusqu’aux oreilles, sincère et généreux il rayonne. Le regard aimant et pétillant, l’attitude douce et câline. Elle est vive et maline, son enthousiasme et sa fraîcheur rejaillissent sur moi me donnant des allures de vieux con. Je fonds lorsqu’elle lève les yeux je fonds, je me liquéfie entre ses soupirs, qu’elle est attachante ! Gros coup de cœur.