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Discussion : Journal d'un sugar daddy

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    Citation Posté par Aganor Voir le message
    Il y a trois ans, à l’approche de la soixantaine, j’ai ressenti une déprime passagère. J’ai pensé alors que rencontrer une jeune femme sympa le temps d’une soirée me ferait du bien.
    ........................

    Je suis un vieux cochon, pensez-vous ? Oui, et en plus je suis marié !

    très jolis récit , cochon oui mais c'est toujours valorisant pour une demoiselle de savoir quelle plait... de plus a partir du moment ou tous le monde est d'accord.

  2. #


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  1. #


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    Par défaut Journal d'un sugar daddy

    Il y a trois ans, à l’approche de la soixantaine, j’ai ressenti une déprime passagère. J’ai pensé alors que rencontrer une jeune femme sympa le temps d’une soirée me ferait du bien. J’habite à Lyon mais, passant de fréquentes nuits à Paris, je décide de centrer ma recherche sur la capitale. Je n’avais jamais exploré ni les rencontres sur internet ni le sexe vénal… Je cherche sur Google les sites d’annonces gratuites puis je débouche sur Vivastreet. Je ne voulais pas rencontrer une professionnelle, préférant la spontanéité d’une occasionnelle (c’est probablement un préjugé). Craignant les annonces « sans lendemain », je n’explore que les annonces sérieuses. Et là je repère une annonce timide, sans téléphone ni photo, d’une étudiante de 23 ans proposant un « accompagnement ». Je réponds en demandant clairement une rencontre sexe. Elle me propose 2h pour 300 euros et nous prenons rendez-vous pour une soirée à l’hôtel.
    Cette rencontre de deux « débutants » a été particulièrement réussie, rien d’éblouissant côté sexe mais beaucoup de douceur et de curiosité réciproque. Je lui ai aussitôt proposé de la revoir. Dès la seconde rencontre, nous décidons de démarrer une relation suivie qui deviendra aussitôt exclusive, avec les avantages que cela comporte. Je me suis engagé à l’entretenir complètement, assurant l’intégralité de ses besoins financiers (et sexuels…). Cette belle relation a duré deux ans et demi. J’avoue avoir mis au début plusieurs mois à me convaincre que ce n’était pas « trop beau pour être vrai » tellement j’ai été étonné de la tendresse et de l’attachement qu’elle me témoignait. Elle m’a appris pourquoi certaines filles préfèrent les vieux… Mais voilà, mon départ à la retraite et son entrée dans la vie active n’ont pas permis de poursuivre cette belle histoire et début juillet, nous avons préféré y mettre un terme. Merci, Virginie, pour tout ce bonheur que tu m’as donné…
    Au passage, je voudrais exprimer tout le mépris que je ressens pour ces parents qui, bien qu’ayant les moyens, privent leur fille des ressources nécessaires à la poursuite de leurs études !
    « Ma poupée » a laissé un grand vide et j’ai décidé début octobre de lui trouver une remplaçante, à Lyon cette fois. Vivastreet est devenu infructueux, beaucoup d’annonces débouchant sur des renvois vers des sites payants. En revanche Wannonce est d’une grande richesse. Je fuis les habituées, je recherche les sélectives, sans photo ni téléphone.
    A ce jour j’ai rencontré quatre belles (j’ai changé les prénoms) :
    Marie, 20 ans, une bombe sexuelle, très chaude et entreprenante, qui n’est pas intéressée pour devenir mon sugar baby mais que je reverrai avec plaisir. Dès qu’elle m’a répondu, j’ai sentis dans son mail qu’elle ne ferait pas l’affaire : catalogue de prestations, tarif à la demi-heure, mais ses photos m’ont donné une envie terrible de la rencontrer. Des fesses superbes et un french kiss envoutant… Elle a retiré son annonce au bout de quelques jours mais je conserve précieusement son numéro de téléphone.
    Elodie, 19 ans, timide et peu bavarde, plutôt passive. Un corps très excitant, rond et ferme. Une petite finalement très sympa après que j’ai brisé la glace. Elle aussi je la reverrai avec plaisir. Avec elle, j’ai battu mon record : 43 ans de différence d’âge ! Nous nous sommes aperçus, en riant, qu’elle pourrait être ma petite fille. Je n’ai toutefois pas ressenti assez de feeling pour en faire ma « régulière » (ce terme fait très Audiard, est-ce-que ça se dit encore ?)
    Flora, 23 ans. Un examen de passage qui a duré plus d’une semaine avant qu’elle ne consente à me donner son numéro de téléphone. Du sérieux : elle cherche un amant. Pas de tarif à la demi-heure, seulement la demi-journée (350 euros). Souhaitant bâtir une vraie relation, elle correspond à ce que je recherche. J’ai été surpris en la découvrant : un physique assez banal d’étudiante sérieuse qui m’a aussitôt séduit. Des seins superbes, de la douceur, de la tendresse… Le prochain rendez-vous est déjà pris !
    J’ai aussi rendez-vous dans trois jours avec Céline, 26 ans, divorcée, adorable au téléphone et qui cherche un amant, un seul. Un contact très prometteur…
    Seule Marie a besoin de ça pour vivre. Elodie, Flora et Céline cherchent à s’offrir des extras et à satisfaire leur goût du sexe en même temps.
    Cette phase de sélection est absolument délicieuse. Comme des comètes, ces annonces ont vite disparu du paysage libertin. Il va bientôt falloir que je choisisse. Mais le faudra-t-il vraiment ?
    Je suis un vieux cochon, pensez-vous ? Oui, et en plus je suis marié !


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