Treize ans de carrière (enfin, disons neuf si j'enlève euh... les interruptions), quelques flops mais jamais connu une expérience aussi lamentable. Littéralement 50 euros jetés à la poubelle.

Après un mois de jeûne et en attente de soussous dans la popoche qui me font défaut pour l'instant, me faisant repousser à chaque fois le Graal d'une nouvelle expérience escortienne, en peux plus. Trop la dalle. Rue d'Aerschot à 10' à pied du boulot, malgré ma dernière expérience peu intéressante dans la même zone quelques semaines plus tôt, ce jeudi, go pour un plan classique. Comme à mon habitude, je fais la rue jusqu'au bout pour jauger les forces en présence. Dans la toute première vitrine (si je ne tiens pas compte de celle isolée à droite en sortant de la gare en direction du quartier black), j'avais tout de suite flashé pour une petite mignonne, celle de gauche dans le bar. Deux autres brunettes en chemin me tentent aussi, mais je décidé d'aller revoir mon premier coup de coeur. Et là, impossible de résister. Cro mignonne. En plus elle est souriante, a l'air fraiche et naturelle, "toussa, toussa". En ressortant de là, je me suis souvenu que je m'étais dit un jour que je n'irais jamais dans ce bar, car après une profonde analyse métaphilosophicorationalisticonne due à une escapade décevante dans le bar voisin, je m'étais dit que vu la position avantageuse de cette aubette, les chances de tomber sur des gonzes voulant rentabiliser à 3000% leur situation étaient inversement proportionnelles à celles de rencontrer un citoyen liechtensteinois réclamant à corps et à cris l'exil fiscal en Belgique. C'était bien vu, Manu !

Dès mon entrée, ah ben zut, elle a pas une si belle peau. Mais elle me dit qu'elle vient de Naples, qu'elle est en Belgique que depuis deux jours, et comme je parle un peu la langue d'Aldo Maccione, le contact est bon, c'est cool ! La miss sort du boudoir ranger les billets le temps que je me déshabille, revient, va se mettre sur le lit, me permettant de voir que bordel, en plus elle a pas un super joli cul, y a pas mal de cellulite :-( Et la voyant se mettre en place sans pour autant se dessaper, y a pas, ça commence à sentir le pâté. Je m'allonge, la caresse, ouf pas de rouspétances, elle enlève même son soutien. Bon, décidément, vite contacter un ophtalmo. Des seins petits, pas beaux, pas fermes. Mais pas de souci, elle est jolie et j'accorde plus d'importance à un beau visage qu'à une superpaire. Sauf que. Sauf que... D'un coup, elle se penche sur ma bite qui venait à peine de sortir du calbut et qui n'était pas encore éveillée. Elle se précipite dessus pour y mettre la capote. Joie. S'appuyant avec force (et de manière très inconfortable pour moi) sur mon pauvre petit corps, me tournant la tête et me cachant ainsi son plus bel atout, elle se lance alors dans une pipe d'une nullité anthologique avec la sensibilité d'une moissonneuse-batteuse.

Au bout de deux minutes où ma bite se demandait dans quelle pièce elle était en train de jouer, et dans le doute, se gardait bien de sortir de sa torpeur, je propose de passer à la nique où j'aurai un peu plus prise sur le sujet. En avant pour un missionnaire de mise en route qui permet à la machine de se mettre tout doucement en marche. A la décharge de la demoiselle, j'étais pas spécialement en grande forme non plus je dois bien l'avouer. Elissa se laisser caresser, embrasser (mais pas sur la bouche, damned) et alors que l'histoire prenait un tant soit peu, dring. Dring ? What, dring ? WTF !!!??? Ma main au feu que ça faisait cinq... CINQ putains de minutes de mes couilles qu'on était en route, pas plus, et sa grognasse de collègue de s'empresser d'un "Elissaaaaa! Temps finiiiii!" Alors là j'étais sur le cul (même si toujours en missionnaire). Je proteste vaguement, parce que trop estomaqué, parce que la session était déjà d'une médiocrité pas possible et qu'il manquait plus que ça et parce que d'un coup j'avais même plus envie. Je continue la pénétration en me disant que j'allais essayer de jouir dans les 30 secondes (bonne chance vu tout ce qui précède) mais au bout de x rappels à l'ordre de ma partenaire, qui disait que l'autre fille risquait de lui faire des misères et gna gna gna, j'écoutais plus vraiment, je lui répète à mon tour x fois que "non è vero" etc. avant de renoncer à la baise (même plus envie), de me débarrasser de la capote et de remettre mes fringues. Chacun de nous continue à répéter le même blabla, sa collègue soutenant que le temps était écoulé etc, je n'écoute alors plus du tout, glisse en passant que je parlerais d'elles sur le net (je sais elles s'en branlent, mais bon...) et pars sans la regarder, ce qui semble la laisser incrédule. La fille à côté d'elle était pour info une grosse blonde, pas vraiment celle décrite dans le post suivant https://youppie.net/showthread.php?8...ift-de-nuit%29

Pas la première fois que je me dis que je ne devrais VRAIMENT pas consulter youppie uniquement pour les escorts mais également si je décide d'aller m'égarer rue d'A. Voilà pour la pire séance de mon histoire de punter : 50 euros pour 5 minutes, à peine une semi-érection et pour la première fois, une sortie du bar sans même avoir éjaculé. Magique.